La radiographie est une technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir des images de l’intérieur du corps à l’aide de rayons X. Ces rayons, lorsqu’ils traversent les tissus, sont absorbés différemment selon leur densité. Les structures denses comme les os bloquent davantage les rayons, apparaissant plus claires sur l’image, tandis que les tissus mous laissent passer plus de rayons et apparaissent plus sombres.
Le système de radiographie peut utiliser un film argentique (technique traditionnelle) ou un capteur numérique, plus récent, qui permet un affichage immédiat de l’image sur un écran. La version numérique offre une meilleure qualité d’image, une dose de rayonnement souvent réduite et une meilleure conservation des données.
Il s’agit d’un examen rapide, indolore et non invasif, utilisé de manière très fréquente en médecine pour explorer le squelette, les articulations, les poumons, certaines parties du tube digestif ou encore les dents. La radiographie est souvent le premier examen réalisé avant d’envisager des techniques plus complexes comme le scanner ou l’IRM.
Pour votre examen de radiographie, il est important de vous présenter avec votre ordonnance médicale, votre carte Vitale et, le cas échéant, les produits prescrits. Si vous êtes enceinte ou pensez pouvoir l’être, veuillez en informer impérativement le personnel à votre arrivée. En effet, selon la zone à explorer, l’examen pourrait être contre-indiqué.
À votre arrivée au centre, vous serez accueilli par une secrétaire médicale qui constituera votre dossier. Vous serez ensuite invité à patienter en salle d’attente jusqu’à ce qu’une manipulatrice en radiologie vienne vous chercher pour vous accompagner à votre cabine de déshabillage, où vous pourrez vous préparer.
L’examen de radiographie est rapide et indolore, d’une durée moyenne de 10 à 15 minutes. Toutefois, en fonction de l’affluence et de la nature des examens, il est recommandé de prévoir jusqu’à 1h30 sur place. Une fois l’examen terminé, vous retournerez en salle d’attente pendant que l’on prépare vos images. Si vous ne pouvez pas rester sur place, vous avez la possibilité de consulter et imprimer vos résultats à domicile, grâce aux identifiants personnels qui vous seront remis.
Plongez au cœur de l'examen pour comprendre chaque étape du diagnostic, expliquée par un médecin.
La radiographie est prescrite pour de nombreuses raisons en médecine générale comme en spécialité. Elle permet de confirmer ou d’orienter un diagnostic, d’évaluer l’étendue d’une lésion ou de suivre l’évolution d’une pathologie connue.
Elle est notamment indiquée en cas de traumatisme (suspicion de fracture, luxation, entorse) ou de douleur osseuse ou articulaire. Elle est aussi couramment utilisée pour explorer des douleurs thoraciques, afin de rechercher une infection pulmonaire, un épanchement pleural ou un problème cardiaque visible indirectement.
Dans le cadre de maladies chroniques, elle permet de faire un suivi régulier de l’état articulaire (arthrose, polyarthrite rhumatoïde), de vérifier l’évolution d’une pathologie pulmonaire ou de dépister certaines anomalies digestives. Elle peut également servir de contrôle post-opératoire, notamment après la pose d’un implant ou d’une prothèse.
Enfin, la radiographie peut être utilisée en radiologie interventionnelle, pour guider certains gestes médicaux comme une ponction ou une infiltration, en offrant une visualisation en temps réel des structures internes.
La radiographie permet de diagnostiquer un large éventail de pathologies, en particulier celles qui affectent les os, les poumons, les articulations et certaines parties du système digestif. Elle est souvent utilisée en première intention car elle offre une vue rapide et efficace de nombreuses structures internes.
Elle est essentielle pour identifier des fractures, des luxations, ou des signes d’arthrose. En rhumatologie, elle permet de suivre l’évolution de maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde. Dans le domaine pulmonaire, elle est utilisée pour détecter des infections respiratoires telles que la pneumonie, mais aussi des épanchements pleuraux, des nodules ou des tumeurs pulmonaires.
La radiographie abdominale, bien que plus limitée, peut révéler certaines occlusions intestinales, la présence d’air libre dans la cavité abdominale (signe de perforation), ou des calculs rénaux ou vésicaux visibles aux rayons X.
Elle est également très utilisée en radiologie dentaire pour visualiser les dents, les racines, les caries profondes, les infections périapicales ou encore préparer la pose d’implants.
Grâce à sa capacité à identifier rapidement des anomalies structurelles, la radiographie reste un outil de diagnostic incontournable dans la plupart des services médicaux.
La radiographie se décline en plusieurs formes, selon la région du corps à examiner et les objectifs cliniques. Chaque type d’examen utilise le même principe de rayons X, mais peut nécessiter des équipements ou des préparations spécifiques.
Radiographie standard : C’est la forme la plus courante. Elle est utilisée pour explorer le thorax (poumons, cœur), le squelette (os longs, articulations, colonne vertébrale) et l’abdomen. Elle est prescrite en cas de douleurs, de traumatisme ou de suspicion d’infection.
Radiographie dentaire : Indispensable en odontologie, elle permet de visualiser les dents, les mâchoires, les racines dentaires et les structures osseuses voisines. Elle est utilisée pour diagnostiquer les caries, les infections, les fractures, ou planifier des extractions ou des implants.
Radiographie avec produit de contraste : Dans certaines situations, un produit de contraste (à base d’iode ou de baryum) est administré par voie orale, rectale ou intraveineuse pour améliorer la visualisation des organes ou des vaisseaux. C’est le cas, par exemple, du transit oeso-gastro-duodénal ou du lavement baryté.
Radiologie interventionnelle : Cette technique associe imagerie et geste médical. Elle est utilisée pour guider des procédures telles que des biopsies, des drainages ou des infiltrations. La radiographie permet alors de visualiser en temps réel les instruments dans le corps.
Chaque type de radiographie est choisi en fonction des symptômes du patient, de la zone à explorer et des informations recherchées par le médecin.
Préparation de l’examen : Dans la majorité des cas, aucune préparation particulière n’est nécessaire. Toutefois, lorsqu’un produit de contraste est utilisé, des consignes spécifiques peuvent être données, comme le jeûne ou la prise d’un laxatif. Il est également recommandé de retirer tout objet métallique (bijoux, ceinture, lunettes) qui pourrait interférer avec l’image.
Déroulement de l’examen : Le patient est installé debout, assis ou allongé sur une table, selon la zone du corps à examiner. Le manipulateur radio positionne le patient de manière précise, puis active l’appareil à distance pour réaliser le ou les clichés. Il peut être demandé de retenir sa respiration pendant quelques secondes afin de garantir la netteté de l’image.
Durée de l’examen : L’examen est très rapide. Une radiographie simple ne dure généralement que quelques minutes. Si plusieurs clichés sont nécessaires ou si un produit de contraste est utilisé, la durée peut être légèrement allongée.
Résultats : Les images sont analysées par un médecin radiologue, souvent le jour même. Un compte-rendu est rédigé puis transmis au médecin prescripteur.
Bien que la radiographie soit un examen rapide, utile et largement pratiqué, elle présente certaines limites et précautions à connaître.
Le principal inconvénient est l’exposition aux rayons X, qui sont des rayonnements ionisants. À faible dose, comme dans une radiographie standard, ce risque reste minime. Toutefois, une exposition répétée ou des examens plus complexes peuvent entraîner une dose cumulée plus importante. C’est pourquoi les indications doivent être posées avec discernement, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes.
La radiographie est également moins performante pour l’exploration des tissus mous, comme le cerveau, les muscles, les ligaments ou les organes internes non creux. Dans ces cas, des examens complémentaires comme l’échographie, l’IRM ou le scanner sont souvent nécessaires.
Enfin, l’utilisation de produits de contraste peut entraîner, bien que rarement, des effets indésirables tels que des réactions allergiques ou une gêne digestive passagère. Une évaluation préalable par le médecin est systématiquement réalisée pour minimiser les risques.
Les examens d’imagerie médicale jouent un rôle essentiel dans le diagnostic de nombreuses pathologies. Parmi les plus courants figurent la radiographie, l’IRM et l’échographie. Chacun de ces examens repose sur une technologie différente et est indiqué selon le type de structures à analyser.
La radiographie utilise des rayons X pour produire des images, principalement des os et des poumons. Elle est rapide, accessible et couramment utilisée pour détecter des fractures, des infections pulmonaires ou encore certaines anomalies articulaires. Dans certains cas, un produit de contraste peut être administré pour améliorer la visualisation des organes internes.
L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), quant à elle, fonctionne sans rayonnement. Elle repose sur un champ magnétique et des ondes radio, ce qui permet d’obtenir des images très détaillées des tissus mous : cerveau, moelle épinière, ligaments, muscles ou organes internes. Cet examen est plus long et coûteux, et peut être contre-indiqué chez les patients porteurs de certains dispositifs métalliques implantés.
L’échographie, enfin, utilise des ultrasons pour visualiser les organes internes. Elle est totalement inoffensive et ne nécessite aucune exposition aux rayonnements. Elle est particulièrement adaptée à l’étude du foie, des reins, de l’utérus, des vaisseaux sanguins et du suivi de grossesse.
En résumé, ces examens sont complémentaires. Le choix entre radiographie, IRM ou échographie dépend de la zone à explorer, des symptômes du patient et du contexte clinique.