L’échographie hépatique est une technique d’imagerie médicale non invasive, rapide et sans irradiation, qui permet d’explorer de façon détaillée le foie et les structures biliaires. Grâce aux ultrasons, elle fournit des images en temps réel qui aident à détecter ou à surveiller un large éventail d’affections hépatiques, qu’elles soient aiguës ou chroniques.
L’échographie permet une analyse précise de la taille du foie, de ses contours, de l’homogénéité du parenchyme hépatique, ainsi que de la présence éventuelle de lésions focales. L’échographie est capable d’identifier des anomalies telles qu’une stéatose hépatique (infiltration graisseuse), des kystes, des nodules, ou encore des masses suspectes pouvant évoquer une tumeur bénigne ou maligne. Dans les pathologies plus avancées, elle peut révéler des signes de fibrose ou de cirrhose, ainsi qu’une hépatomégalie (augmentation du volume du foie), souvent observée dans les contextes inflammatoires ou métaboliques.
Elle est aussi utile pour détecter des modifications des voies biliaires, notamment en cas de cholestase (obstruction de l’écoulement biliaire) ou de lithiase biliaire (calculs dans les voies biliaires), causes fréquentes de douleurs dans l’hypochondre droit.
L’échographie hépatique est prescrite dans de nombreuses situations cliniques. Elle est indiquée en cas de douleur localisée sous les côtes droites, lors d’un bilan biologique anormal (élévation des transaminases, GGT ou bilirubine), ou dans le cadre du suivi d’une maladie chronique du foie, comme une hépatite virale, une stéatose métabolique ou une cirrhose. Elle est également utilisée pour le dépistage ciblé chez les patients à risque, notamment ceux présentant un antécédent d’alcoolisme, une surcharge pondérale importante ou une infection chronique par les virus des hépatites B ou C.
Bien qu’elle ne permette pas toujours de poser un diagnostic définitif, l’échographie hépatique joue un rôle central dans l’orientation du parcours de soins. En fonction des résultats, elle peut justifier la réalisation d’examens complémentaires, comme une IRM du foie, un scanner abdominal, voire une biopsie hépatique en cas de doute persistant.
Simple d’accès, rapide à réaliser, indolore et sans risque pour le patient, l’échographie hépatique reste aujourd’hui un outil indispensable dans l’évaluation et le suivi des pathologies hépatiques, tant en médecine générale qu’en hépatologie spécialisée.
L’échographie hépatique est prescrite pour explorer le foie en cas de symptômes évocateurs, d’anomalies biologiques ou dans le cadre d’un suivi médical. Cet examen permet d’identifier ou de surveiller un large éventail de situations cliniques.
Elle est indiquée notamment en cas de :
L’échographie hépatique permet ainsi de visualiser l’état général du foie, de détecter des anomalies précocement et de guider les examens complémentaires si besoin.
L’échographie du foie permet de détecter plusieurs anomalies morphologiques et structurelles, parfois invisibles cliniquement, mais révélatrices de pathologies hépatiques en cours ou évolutives.
Parmi les signes que l’on peut identifier figurent :
Bien que l’échographie ne permette pas toujours de poser un diagnostic définitif, elle est un excellent outil de dépistage et de suivi qui oriente les examens à venir et permet une prise en charge précoce.
Oui, il est fortement recommandé d’être à jeun pendant au moins 4 à 6 heures avant une échographie hépatique. Cette précaution permet d’optimiser la qualité des images, notamment pour le foie, la vésicule biliaire et les voies biliaires.
Lorsque l’estomac et les intestins sont vides, il y a moins de gaz digestifs susceptibles de gêner la transmission des ultrasons. De plus, la vésicule biliaire est mieux visible à jeun, car elle est remplie de bile, ce qui facilite l’analyse de sa paroi et de son contenu (recherche de calculs, par exemple).
Pendant cette période de jeûne, il est généralement autorisé de boire un peu d’eau (sans gaz) et de prendre ses médicaments si besoin, sauf indication contraire de votre médecin.
L’échographie hépatique est un examen simple, rapide et indolore, réalisé dans une salle d’imagerie médicale. Elle dure en moyenne 15 à 20 minutes.
Le patient est allongé sur le dos, parfois légèrement incliné sur le côté gauche pour améliorer l’accès au foie. Un gel transparent est appliqué sur l’abdomen afin de faciliter la transmission des ultrasons. Le radiologue déplace ensuite doucement une sonde d’échographie sur la région située sous les côtes droites, en observant les images en temps réel sur un écran.
Le praticien peut demander au patient de bloquer sa respiration quelques secondes, notamment pour mieux visualiser certaines zones du foie ou effectuer une étude Doppler de la circulation sanguine.
Une fois l’examen terminé, le patient peut s’essuyer et se rhabiller. Aucun effet secondaire ni surveillance particulière n’est nécessaire.
L’échographie hépatique est un examen ciblé qui se concentre uniquement sur le foie et parfois sur les voies biliaires. Elle est prescrite lorsqu’un problème hépatique est suspecté ou connu (douleur localisée, bilan hépatique anormal, suivi de pathologie chronique…).
En revanche, l’échographie abdominale est plus large : elle explore l’ensemble des organes de l’abdomen, notamment le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, les reins, la rate, et parfois l’aorte abdominale ou la vessie. Elle est indiquée lorsque les symptômes sont moins localisés ou lorsqu’un bilan complet est nécessaire.
Dans la pratique, une échographie hépatique peut faire partie d’une échographie abdominale si l’exploration du foie est incluse dans un examen plus global.
L’échographie hépatique peut détecter une ou plusieurs lésions suspectes au niveau du foie, comme des nodules ou des masses, mais ne permet pas à elle seule de poser un diagnostic de cancer. Elle est cependant très utile pour identifier une anomalie initiale et décider des examens complémentaires nécessaires.
En cas de doute, le radiologue peut recommander un scanner (TDM) ou une IRM pour caractériser la lésion plus précisément, et parfois une biopsie en fonction du contexte clinique. Chez les patients atteints de cirrhose, l’échographie est régulièrement utilisée pour le dépistage précoce du carcinome hépatocellulaire, avec ou sans injection de produit de contraste (échographie de contraste dans certains centres spécialisés).
L’échographie reste donc un outil de détection précieux, rapide et non invasif, mais sa sensibilité peut être limitée chez certains patients (foie très gras, morphologie difficile) ou pour de très petites lésions.