L’échographie des glandes parathyroïdes est un examen d’imagerie médicale qui permet de visualiser avec précision ces petites glandes situées à proximité de la thyroïde, dans la région cervicale. Elle repose sur l’utilisation des ultrasons, une technique non invasive, indolore et sans rayonnement, ce qui en fait un examen sûr et accessible à tous.
Les glandes parathyroïdes, au nombre de quatre le plus souvent, jouent un rôle essentiel dans la régulation du calcium dans l’organisme grâce à la sécrétion de la parathormone (PTH). Un dysfonctionnement peut entraîner un hyperparathyroïdisme, responsable d’une élévation du taux de calcium sanguin et de multiples complications comme des douleurs osseuses, des calculs rénaux ou encore une fatigue chronique.
L’échographie cervicale ciblée sur les glandes parathyroïdes permet de détecter des anomalies de taille, de forme ou de structure, comme des adénomes parathyroïdiens, des hyperplasies ou plus rarement des tumeurs. Elle constitue un outil précieux pour confirmer une anomalie biologique, orienter le diagnostic et préparer une éventuelle prise en charge chirurgicale.
Réaliser une échographie des glandes parathyroïdes dans nos centres d’imagerie à Trappes et à Plaisir, dans les Yvelines, garantit une analyse fine et rigoureuse, effectuée par des radiologues spécialisés dans l’imagerie cervicale.
L’échographie des glandes parathyroïdes est prescrite principalement dans le cadre du bilan d’un désordre du métabolisme du calcium. Lorsque des analyses sanguines révèlent un taux de calcium élevé (hypercalcémie) associé à une augmentation de la parathormone (PTH), une exploration échographique est souvent indiquée pour rechercher une anomalie des parathyroïdes.
Le but de cet examen est d’identifier une hypertrophie, une hyperplasie ou un adénome parathyroïdien, causes les plus fréquentes d’hyperparathyroïdisme primaire. Il permet également d’orienter le geste chirurgical lorsque l’ablation d’une glande est envisagée. L’échographie est donc un outil essentiel de localisation, qui aide le chirurgien à planifier une intervention ciblée et moins invasive.
En dehors des bilans biologiques anormaux, l’échographie peut être prescrite en cas de symptômes évocateurs d’un excès de parathormone : douleurs osseuses, fragilité accrue, fractures spontanées, présence de calculs rénaux ou encore signes digestifs et neurologiques liés à l’hypercalcémie.
Elle peut aussi être réalisée dans le cadre du suivi après une chirurgie des parathyroïdes, afin de vérifier l’absence de récidive ou de repérer une éventuelle persistance d’adénome.
L’échographie des glandes parathyroïdes ne remplace pas les analyses biologiques, mais elle les complète efficacement en apportant des informations morphologiques indispensables pour confirmer et localiser la pathologie.
L’échographie des glandes parathyroïdes permet d’identifier des anomalies morphologiques qui peuvent expliquer un trouble du métabolisme du calcium. Elle est particulièrement utile pour localiser des lésions responsables d’un hyperparathyroïdisme, notamment lorsqu’un traitement chirurgical est envisagé.
L’anomalie la plus fréquemment détectée est l’adénome parathyroïdien, une tumeur bénigne qui entraîne une production excessive de parathormone. L’échographie peut également mettre en évidence une hyperplasie parathyroïdienne, c’est-à-dire une augmentation diffuse du volume des glandes, souvent observée dans l’hyperparathyroïdisme secondaire lié à une insuffisance rénale chronique. Plus rarement, elle peut révéler une masse suspecte nécessitant des investigations complémentaires.
En plus des glandes parathyroïdes, l’échographie permet d’analyser les structures voisines, comme la thyroïde, et de détecter des anomalies associées (nodules thyroïdiens, goitre, kystes). Cette approche élargie contribue à une meilleure compréhension des symptômes et à une orientation diagnostique plus complète.
Il est important de noter que l’échographie est un excellent outil de détection et de localisation, mais qu’elle peut être complétée par d’autres examens, comme la scintigraphie au sestamibi ou l’IRM, lorsque les parathyroïdes sont difficiles à visualiser.
L’échographie des glandes parathyroïdes est un examen simple, rapide et indolore qui se déroule dans une salle d’imagerie médicale. Aucune préparation particulière n’est nécessaire, et l’examen peut être réalisé à tout moment de la journée.
Le patient est installé en position allongée sur le dos, le cou légèrement en extension, souvent à l’aide d’un petit coussin placé sous les épaules. Cette position permet de bien dégager la région cervicale et de faciliter l’exploration échographique.
Un gel transparent est appliqué sur la peau au niveau du cou, afin de permettre une bonne transmission des ultrasons. Le radiologue utilise ensuite une sonde haute fréquence qu’il déplace délicatement sur la région cervicale, en explorant la thyroïde et les zones où se trouvent habituellement les glandes parathyroïdes.
L’examen dure en moyenne 15 à 20 minutes, selon la complexité de la situation. Le radiologue observe les images en temps réel, repère d’éventuelles anomalies et peut ajuster l’angle ou la pression de la sonde pour obtenir une meilleure visibilité. Une fois l’exploration terminée, un compte-rendu détaillé est rédigé et transmis au médecin prescripteur afin d’orienter la suite du bilan ou du traitement.
L’échographie des glandes parathyroïdes est un examen totalement indolore et non contraignant. Elle ne nécessite ni injection, ni anesthésie, ni exposition aux rayons X. Le patient ne ressent généralement qu’une légère sensation de froid lors de l’application du gel échographique sur la peau, puis la pression douce de la sonde déplacée sur la région cervicale.
Dans certains cas, si la zone est sensible ou en présence d’une cicatrice chirurgicale antérieure, le contact de la sonde peut provoquer une gêne passagère. Toutefois, cette sensation reste très modérée et ne constitue en aucun cas une douleur réelle. Le radiologue adapte toujours ses gestes pour garantir le confort du patient.
L’examen est également simple sur le plan logistique : il ne nécessite aucune préparation particulière, ne perturbe pas les traitements habituels et ne demande aucune surveillance après coup. Le patient peut reprendre immédiatement ses activités quotidiennes, y compris professionnelles, dès la fin de l’échographie.
Grâce à sa simplicité et son innocuité, l’échographie des glandes parathyroïdes peut être répétée autant de fois que nécessaire, que ce soit pour un diagnostic initial, un suivi ou une surveillance post-opératoire.
L’échographie des glandes parathyroïdes ne nécessite aucune préparation particulière. Le patient peut manger, boire et prendre ses traitements habituels avant l’examen, qui peut être réalisé à tout moment de la journée. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun ni de suivre des consignes alimentaires spécifiques.
Il est simplement recommandé de porter des vêtements confortables et faciles à retirer ou à desserrer au niveau du cou, afin de dégager la zone cervicale pour faciliter l’exploration. Avant l’examen, il est utile de signaler au radiologue les symptômes ressentis (fatigue, douleurs osseuses, antécédents de calculs rénaux, anomalies biologiques), ainsi que d’apporter les résultats d’analyses sanguines récentes, en particulier le dosage du calcium et de la parathormone.
Si le patient a déjà bénéficié d’une échographie cervicale, d’une scintigraphie ou d’un scanner, il est conseillé d’apporter ces documents afin de permettre une comparaison et d’améliorer l’interprétation des résultats.
En dehors de ces simples recommandations, l’examen est accessible sans contrainte et ne nécessite aucune préparation médicale spécifique.
L’échographie des glandes parathyroïdes est indiquée lorsqu’un trouble du métabolisme du calcium est suspecté ou confirmé par des analyses sanguines. Elle est le plus souvent prescrite après la découverte d’une hypercalcémie associée à un taux élevé de parathormone (PTH), ce qui oriente vers un hyperparathyroïdisme. Dans ce contexte, l’échographie permet de rechercher un adénome parathyroïdien ou une hyperplasie des glandes.
Cet examen est également recommandé lorsqu’un patient présente des symptômes évocateurs d’un dérèglement parathyroïdien, comme une fatigue persistante, des douleurs osseuses, une fragilité accrue avec risque de fracture, des calculs rénaux récidivants, ou encore des troubles digestifs et neurologiques liés à l’excès de calcium.
L’échographie des parathyroïdes peut aussi être réalisée dans le suivi post-opératoire, pour s’assurer de l’absence de récidive après une intervention chirurgicale. Elle est parfois demandée en complément d’autres examens d’imagerie, comme la scintigraphie ou le scanner, lorsque les parathyroïdes sont difficiles à localiser.
En résumé, une échographie des glandes parathyroïdes doit être réalisée lorsqu’il existe des anomalies biologiques confirmées, des symptômes évocateurs ou dans le cadre du suivi d’une pathologie déjà connue.
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