L’arthrographie du poignet est un examen d’imagerie médicale de haute précision, qui permet d’explorer l’intérieur des compartiments articulaires du poignet grâce à l’injection d’un produit de contraste. Cette technique est le plus souvent associée à un scanner (arthroscanner) ou à une IRM (arthro-IRM), afin d’obtenir des images très fines des os, des ligaments, du cartilage et des ménisques articulaires spécifiques au poignet.
Le poignet est une articulation complexe et très sollicitée, composée de huit os carpiens, de plusieurs ligaments et de structures fibro-cartilagineuses comme le TFCC (complexe fibrocartilagineux triangulaire). Ces éléments, de très petite taille, sont difficiles à analyser en imagerie standard. Lorsqu’une douleur chronique, une perte de mobilité, un craquement ou une instabilité ne trouvent pas d’explication sur une radiographie ou une IRM simple, l’arthrographie devient l’examen de référence.
Elle est fréquemment prescrite dans le cadre de douleurs inexpliquées du poignet, après un traumatisme ou une entorse ancienne, ou encore dans le suivi d’une opération. L’arthrographie permet notamment de diagnostiquer des lésions ligamentaires comme celles du ligament scapho-lunaire ou lunotriquétral, d’identifier une atteinte du TFCC, ou de visualiser des anomalies cartilagineuses fines, invisibles autrement.
Réalisée sous anesthésie locale et en conditions stériles, l’arthrographie est peu invasive et bien tolérée. Elle constitue une étape diagnostique clé avant un geste thérapeutique (infiltration, arthroscopie, chirurgie) ou pour mieux comprendre une douleur persistante. Nos centres d’imagerie des Yvelines (Trappes et Plaisir) proposent cet examen avec des équipements spécialisés et une équipe expérimentée en pathologie du poignet.
L’arthrographie du poignet est indiquée lorsque les examens classiques ne permettent pas de comprendre l’origine d’une douleur persistante, d’un blocage articulaire ou d’une instabilité. Elle s’adresse principalement aux patients présentant une symptomatologie complexe, en particulier après un traumatisme du poignet, une entorse ancienne ou une intervention chirurgicale.
Cet examen permet de visualiser précisément les structures internes du poignet, notamment les ligaments (scapho-lunaire, lunotriquétral), le complexe fibrocartilagineux triangulaire (TFCC), les surfaces cartilagineuses et les cavités articulaires. Grâce à l’injection du produit de contraste, il devient possible de détecter des lésions ligamentaires fines, des déchirures du TFCC, des fissures cartilagineuses ou des communications anormales entre compartiments articulaires.
Chez les sportifs, les travailleurs manuels ou les patients présentant des mouvements répétitifs du poignet, l’arthrographie aide à diagnostiquer une instabilité ligamentaire ou une pathologie dégénérative précoce. Elle est également utile en préparation d’une chirurgie du poignet, pour cartographier les lésions et adapter la stratégie opératoire.
Enfin, elle peut être réalisée dans un but thérapeutique complémentaire, lorsqu’elle est associée à une infiltration intra-articulaire ciblée. L’arthrographie fournit ainsi des informations essentielles pour orienter un traitement personnalisé et éviter des interventions inutiles.
L’arthrographie du poignet se déroule en deux temps : une injection intra-articulaire du produit de contraste, suivie immédiatement par un examen d’imagerie, généralement un scanner ou une IRM. L’ensemble de la procédure est réalisé en ambulatoire, dans un centre d’imagerie spécialisé, et dure en moyenne 30 à 45 minutes.
Le patient est installé confortablement, le bras en position neutre ou légèrement incliné, afin de bien exposer le poignet. Après désinfection rigoureuse de la peau, le radiologue réalise une anesthésie locale pour limiter la sensation de douleur. Une aiguille très fine est ensuite insérée dans l’articulation ciblée (radio-carpienne, médio-carpienne ou TFCC), sous contrôle fluoroscopique ou échographique. Le produit de contraste est injecté avec précision dans la cavité articulaire. Une fois le geste terminé, l’aiguille est retirée.
L’examen d’imagerie est réalisé dans la foulée, sans délai, pour capter les structures articulaires en pleine imprégnation. En cas d’arthroscanner, des coupes fines sont réalisées au scanner. Pour une arthro-IRM, le patient est transféré dans la salle d’IRM où des séquences spécifiques au poignet sont acquises.
L’injection est généralement bien tolérée. Une sensation de tension ou de pression peut apparaître brièvement, mais elle disparaît rapidement après l’examen. Le patient peut repartir seul après une courte période de repos, sans surveillance particulière.
L’arthrographie du poignet est un examen peu douloureux, bien que légèrement inconfortable pour certains patients. Pour garantir une bonne tolérance, une anesthésie locale est systématiquement réalisée avant l’injection du produit de contraste. Cette anesthésie consiste en une petite piqûre comparable à celle d’une infiltration, qui endort la zone cutanée et les tissus autour de l’articulation.
L’introduction de l’aiguille dans l’articulation se fait ensuite sans douleur significative. Lors de l’injection du produit de contraste, une sensation de pression ou de tension peut être ressentie dans le poignet, liée à la distension temporaire de la cavité articulaire. Cette gêne est généralement modérée et de courte durée.
Après l’examen, une sensibilité du poignet, une raideur ou une gêne à la mobilisation peuvent persister pendant quelques heures. Ces effets secondaires sont transitoires et disparaissent spontanément. En cas de besoin, l’application de glace et la prise d’un antalgique léger permettent de soulager l’inconfort.
Dans la majorité des cas, l’arthrographie est bien supportée, même chez les patients sensibles ou déjà douloureux. Elle ne nécessite pas de surveillance médicale prolongée et permet un retour rapide aux activités habituelles.
L’arthrographie du poignet est un examen fiable, présentant très peu de risques lorsqu’il est réalisé dans des conditions d’asepsie rigoureuses par un radiologue expérimenté. Les complications sont rares et le geste est généralement bien toléré.
Le risque principal, bien que très exceptionnel, est une infection articulaire (arthrite septique), pouvant survenir si des germes pénètrent dans l’articulation au moment de l’injection. Ce risque est efficacement réduit grâce à une désinfection rigoureuse de la peau, l’utilisation de matériel stérile à usage unique et une technique maîtrisée. Il convient néanmoins de consulter rapidement en cas de rougeur persistante, fièvre ou douleur inhabituelle dans les jours suivant l’examen.
Un autre effet secondaire, plus fréquent mais bénin, est une gêne locale passagère : raideur, douleur modérée ou gonflement du poignet dans les heures qui suivent. Ces symptômes disparaissent spontanément, sans traitement spécifique.
Les contre-indications sont peu nombreuses mais doivent être prises en compte. Il s’agit principalement d’une infection locale active (plaie, inflammation cutanée), d’une allergie connue aux produits de contraste (iode ou gadolinium), ou d’un traitement anticoagulant mal équilibré. La grossesse est également une contre-indication relative, en particulier si l’examen est couplé à un scanner.
Avant toute arthrographie, un questionnaire médical est systématiquement réalisé pour identifier les éventuels facteurs de risque et adapter la procédure si nécessaire.
Après une arthrographie du poignet, le patient peut généralement reprendre ses activités normales le jour même, à condition de respecter certaines précautions. Il est recommandé d’éviter les gestes brusques ou les efforts manuels importants pendant les heures qui suivent l’examen, en particulier les mouvements répétitifs ou la pratique d’un sport sollicitant le poignet.
Une gêne modérée peut être ressentie, notamment une sensation de raideur, de pression ou une légère douleur articulaire. Ces symptômes sont habituels, transitoires, et disparaissent spontanément dans les 24 à 48 heures. Pour soulager l’inconfort, il est possible d’appliquer de la glace sur la zone concernée pendant quelques minutes, plusieurs fois dans la journée. Un antalgique léger peut également être pris en cas de douleur.
Il est conseillé de maintenir le poignet au repos relatif, sans immobilisation stricte. La conduite est généralement possible, sauf en cas de gêne importante ou si le poignet dominant est concerné. En cas de réaction inhabituelle (douleur persistante, rougeur, gonflement marqué, fièvre), il convient de contacter rapidement le médecin ou le centre d’imagerie.
Le radiologue analyse les images le jour même ou dans les heures qui suivent, et un compte-rendu détaillé est transmis au médecin prescripteur. Ce document, associé aux images, guide ensuite la suite de la prise en charge, qu’elle soit médicale, fonctionnelle ou chirurgicale.
L’arthrographie du poignet permet de détecter des lésions intra-articulaires qui échappent souvent aux examens classiques. Grâce à l’injection de produit de contraste, les structures fines du poignet deviennent mieux visibles en imagerie, en particulier lorsqu’un arthroscanner ou une arthro-IRM est réalisé dans la foulée. Ce niveau de détail est essentiel pour poser un diagnostic précis en cas de douleur persistante ou de suspicion de lésion ligamentaire.
Les résultats attendus concernent principalement les ligaments scapho-lunaire et lunotriquétral, le complexe fibrocartilagineux triangulaire (TFCC), les surfaces cartilagineuses, ainsi que les petites cavités articulaires. L’arthrographie peut ainsi révéler une déchirure, une fissure, une instabilité ou une communication anormale entre compartiments, ce qui oriente la prise en charge vers une infiltration, une arthroscopie ou une chirurgie adaptée.
L’examen est aussi particulièrement utile dans le cadre du suivi post-traumatique ou post-opératoire. Il permet d’évaluer l’évolution d’une lésion déjà connue, de confirmer une bonne cicatrisation ou de dépister une complication articulaire.
Le radiologue interprète les images en tenant compte du contexte clinique, et transmet un compte-rendu détaillé au médecin prescripteur, en général sous 24 à 48 heures. Ce document guide les décisions médicales, en apportant des éléments objectifs et localisés.
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