Le scanner, ou tomodensitométrie (TDM), est une technique d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour obtenir des images détaillées de l’intérieur du corps. Contrairement à une radiographie classique qui produit une image en deux dimensions, le scanner permet de réaliser des coupes transversales (ou “images en tranches”) de la zone examinée. Ces images sont ensuite reconstituées par ordinateur pour offrir une vision en trois dimensions des organes, des tissus et des os.
L’appareil se compose d’un anneau rotatif contenant un tube à rayons X et des détecteurs, à travers lequel passe un lit mobile sur lequel est allongé le patient. Le faisceau de rayons X traverse le corps pendant que l’anneau tourne, captant les différences d’absorption selon les tissus traversés.
Le scanner est un outil diagnostique de haute précision, utilisé dans de nombreux domaines médicaux : neurologie, pneumologie, oncologie, traumatologie, etc. Il permet de visualiser avec finesse des anomalies parfois invisibles à la radiographie conventionnelle.
Pour le bon déroulement de votre examen, il est important de vous présenter 20 minutes avant l’heure de votre rendez-vous à l’Hôpital Privé de l’Ouest Parisien, rez-de-chaussée du bâtiment E, au service scanner IRM. Ce temps permet de constituer votre dossier administratif et médical.
Merci de vous munir de votre ordonnance, de vos anciens examens d’imagerie, des produits prescrits le cas échéant (comme le produit de contraste), ainsi que du résultat de votre prise de sang si celle-ci a été demandée par votre médecin. Ces documents sont essentiels pour assurer la sécurité et la précision de l’examen.
L’examen scanner en lui-même dure environ 10 à 15 minutes. Il peut nécessiter une injection intraveineuse de produit de contraste iodé pour améliorer la qualité des images, ou bien la pose d’un lavement pour explorer le côlon.
Avant l’examen, il est crucial de signaler si vous êtes enceinte ou pensez pouvoir l’être, ainsi que tout antécédent de réaction allergique lors d’une précédente injection d’iode. Ces informations permettent d’adapter les protocoles et de garantir votre sécurité.
Plongez au cœur de l'examen pour comprendre chaque étape du diagnostic, expliquée par un médecin.
Le scanner est prescrit lorsqu’un médecin souhaite obtenir des images précises de l’intérieur du corps afin de confirmer un diagnostic, évaluer l’étendue d’une lésion ou surveiller l’évolution d’une pathologie. Il s’agit d’un examen de référence dans de nombreux domaines médicaux en raison de sa capacité à visualiser les structures internes avec une grande finesse.
Il est fréquemment utilisé en urgence, par exemple pour détecter une hémorragie cérébrale, une embolie pulmonaire, ou une fracture complexe. En oncologie, il permet de localiser une tumeur, d’en mesurer la taille et de rechercher d’éventuelles métastases. Il est également essentiel pour l’évaluation des affections thoraciques, abdominales, ou pelviennes, notamment dans le cadre de douleurs inexpliquées ou de pathologies inflammatoires.
Le scanner est aussi couramment utilisé pour le suivi post-opératoire, la planification d’interventions chirurgicales, ou pour guider certains gestes médicaux comme les biopsies. Grâce à sa rapidité d’exécution et à la qualité des informations qu’il fournit, il constitue un outil indispensable pour une prise en charge médicale rapide et adaptée.
Le déroulement d’un scanner est simple, rapide et généralement bien toléré. À l’arrivée dans le centre d’imagerie, le patient est accueilli par l’équipe médicale, qui vérifie l’ordonnance et les éventuelles contre-indications, notamment en cas d’injection de produit de contraste.
Le patient est ensuite installé sur une table d’examen mobile, qui glisse doucement à l’intérieur d’un anneau ouvert appelé le gantry. Contrairement à une IRM, le scanner ne nécessite pas d’être entièrement enfermé, ce qui le rend plus confortable, notamment pour les personnes claustrophobes.
Si un produit de contraste est nécessaire, il est administré par voie intraveineuse, souvent à l’aide d’un injecteur automatique. Pendant l’examen, le patient doit rester immobile, et il peut lui être demandé de retenir sa respiration quelques secondes à certains moments, afin d’éviter tout flou de mouvement.
L’acquisition des images ne prend que quelques minutes, même si la durée totale dans la salle peut varier de 10 à 20 minutes selon la complexité de l’examen. Une fois terminé, le patient peut généralement reprendre ses activités normales, sauf indication particulière du médecin.
Les images sont ensuite analysées par un radiologue, qui rédige un compte-rendu transmis au médecin prescripteur. Certains centres proposent également un accès aux résultats via une plateforme en ligne sécurisée.
La préparation à un scanner dépend du type d’examen prescrit et de l’éventuelle utilisation d’un produit de contraste. Dans de nombreux cas, aucun geste particulier n’est nécessaire. Toutefois, certaines consignes peuvent être demandées pour garantir la qualité des images et la sécurité du patient.
Si un produit de contraste est prévu, il est souvent recommandé de ne pas manger ni boire pendant les 4 à 6 heures précédant l’examen. Cette précaution vise à éviter les nausées et facilite la tolérance du produit, notamment en cas d’injection intraveineuse ou d’ingestion orale.
Le patient doit également signaler tout antécédent d’allergie, en particulier aux produits iodés, ainsi que toute insuffisance rénale connue, diabète, grossesse, ou pathologie cardiaque. Dans certains cas, une prise de sang préalable est demandée pour évaluer la fonction rénale (créatinine).
Il est recommandé de porter des vêtements confortables sans éléments métalliques (boutons, fermetures), et de retirer bijoux, lunettes ou appareils auditifs si nécessaire. Une tenue adaptée peut être fournie sur place si besoin.
Enfin, il est important de suivre attentivement les consignes du centre de radiologie, communiquées lors de la prise de rendez-vous. Ces indications peuvent varier selon la zone à explorer ou le protocole utilisé.
Le scanner est l’un des examens d’imagerie les plus performants pour visualiser avec précision l’intérieur du corps humain. Il offre plusieurs avantages qui en font une méthode de choix dans de nombreux contextes cliniques.
Il permet d’obtenir des images en coupes fines, reconstituées en trois dimensions, offrant une vision très détaillée des organes, vaisseaux, os et tissus mous. Cette haute résolution est précieuse pour détecter des lésions même de petite taille, qu’il s’agisse de tumeurs, d’hémorragies, d’infections ou de malformations.
Autre avantage majeur : la rapidité d’exécution. Un examen complet peut être réalisé en quelques minutes, ce qui est particulièrement utile en situation d’urgence, par exemple pour diagnostiquer un AVC, une embolie pulmonaire ou un traumatisme.
Le scanner est aussi un outil de référence pour évaluer l’étendue d’une pathologie, planifier une chirurgie, ou guider certains gestes médicaux. Il est régulièrement utilisé pour le suivi de traitements en oncologie, grâce à sa capacité à mesurer l’évolution des lésions.
Le scanner est un examen généralement bien toléré, mais il comporte certains risques et limites qu’il convient de connaître :
Malgré ces éléments, le scanner reste un outil de diagnostic précieux, dont les bénéfices sont largement supérieurs aux risques dans la grande majorité des indications médicales.
Ces trois techniques d’imagerie médicale sont complémentaires et choisies selon la zone à explorer, le type de pathologie suspectée et la précision attendue. Voici leurs principales différences :