L’échographie abdominale et pelvienne est un examen d’imagerie médicale non invasif, qui repose sur l’utilisation des ultrasons pour visualiser en temps réel les organes internes situés dans l’abdomen et le petit bassin. Elle se distingue par sa simplicité, son innocuité et son excellente tolérance, car elle ne provoque aucune douleur et n’implique aucune exposition aux rayons X. L'échographie constitue ainsi une méthode de diagnostic de première intention dans de nombreuses pathologies courantes, aussi bien digestives qu’urinaires ou gynécologiques.
L’exploration combine deux zones anatomiques complémentaires. La région abdominale permet de visualiser le foie, la vésicule biliaire, les reins, la rate, le pancréas, ainsi que les vaisseaux abdominaux majeurs comme l’aorte. La région pelvienne, quant à elle, concerne les organes situés dans le bassin : la vessie et la prostate chez l’homme, l’utérus et les ovaires chez la femme.
L’échographie abdomino-pelvienne est prescrite dans un large éventail de situations cliniques. Elle est fréquemment demandée en cas de douleurs abdominales ou pelviennes, de troubles digestifs persistants, de problèmes urinaires (brûlures mictionnelles, pollakiurie, hématurie), ou dans le cadre d’un bilan gynécologique (règles abondantes, saignements anormaux, douleurs pelviennes, suspicion de kyste ou de fibrome). Elle est également indiquée pour le suivi de pathologies chroniques connues, telles qu’un adénome prostatique, un kyste ovarien, ou une maladie hépatique.
L’examen est réalisé par un radiologue ou un échographiste expérimenté, à l’aide d’une sonde posée sur la peau, après application d’un gel conducteur qui favorise la transmission des ultrasons. Dans certains cas spécifiques – notamment en gynécologie ou en urologie – il peut être proposé de recourir à une sonde endocavitaire (endovaginale ou endorectale) pour affiner l’analyse des structures pelviennes profondes.
Selon la zone explorée, une préparation adaptée peut être nécessaire. Par exemple, un jeûne de quelques heures est généralement recommandé pour l’exploration de l’abdomen, tandis qu’une vessie pleine est souhaitable pour l’analyse pelvienne. Ces consignes seront toujours précisées au moment de la prise de rendez-vous, afin de garantir la meilleure qualité d’image possible.
Grâce à sa fiabilité diagnostique, sa rapidité de réalisation et l’absence de contre-indications, l’échographie abdomino-pelvienne reste un examen de référence pour détecter, surveiller ou orienter le traitement de nombreuses affections, qu’elles soient bénignes, inflammatoires ou tumorales.
L’échographie abdominale et l’échographie pelvienne sont deux examens distincts qui utilisent la même technologie – les ultrasons – mais qui s’intéressent à deux zones anatomiques différentes. Leur complémentarité les rend souvent indissociables dans le cadre d’un bilan global.
L’échographie abdominale permet d’examiner les organes situés au-dessus du bassin, dans la cavité abdominale. Elle offre une visualisation en temps réel du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, des reins, de la rate et des vaisseaux majeurs comme l’aorte abdominale. Cet examen est généralement indiqué en cas de douleurs abdominales, troubles digestifs, anomalies biologiques hépatiques ou suspicion de pathologie rénale ou vasculaire.
L’échographie pelvienne, quant à elle, explore les organes du petit bassin. Chez la femme, elle permet d’étudier l’utérus, les ovaires et parfois les trompes, en cas de douleurs pelviennes, de troubles du cycle ou dans le cadre d’un suivi gynécologique. Chez l’homme, elle cible la vessie et la prostate, utile dans l’évaluation de troubles urinaires ou d’un adénome prostatique.
Dans de nombreuses situations cliniques, ces deux examens sont réalisés de manière conjointe, notamment en cas de douleurs abdominales diffuses, de symptômes peu spécifiques ou lorsqu’une pathologie est susceptible d’impliquer plusieurs organes. L’association des deux approches permet d’obtenir une vue d’ensemble complète et cohérente, facilitant un diagnostic plus précis et une orientation thérapeutique adaptée.
L’échographie abdomino-pelvienne est prescrite pour explorer des douleurs abdominales ou pelviennes, des anomalies cliniques, ou pour le suivi de pathologies déjà connues.
Elle peut être indiquée dans les cas suivants :
C’est un examen de première intention, car il est rapide, sans danger, et très informatif pour orienter le diagnostic ou vérifier l’évolution d’une affection.
La préparation à une échographie abdomino-pelvienne dépend principalement de la zone anatomique ciblée (abdomen, pelvis, ou les deux) ainsi que des consignes spécifiques données par le centre d’imagerie. Elle vise à garantir une qualité optimale des images échographiques, en limitant les artefacts ou les obstacles physiologiques comme les gaz intestinaux.
Dans le cadre d’une échographie abdominale, il est généralement recommandé d’être à jeun pendant 4 à 6 heures avant l’examen. Cette précaution permet de réduire la présence d’air dans le tube digestif, qui gêne la transmission des ultrasons, et d’améliorer la visibilité des organes tels que le foie, la vésicule biliaire, le pancréas ou encore l’aorte abdominale. Il est souvent conseillé d’éviter les boissons gazeuses, les chewing-gums et le tabac durant cette période, car ils peuvent accentuer l’aérophagie.
Pour une échographie pelvienne, notamment lorsqu’elle est réalisée par voie sus-pubienne (sonde posée sur le bas-ventre), il est important que la vessie soit pleine. En effet, une vessie distendue agit comme une “fenêtre acoustique” qui facilite la visualisation des organes pelviens, comme l’utérus, les ovaires chez la femme, ou la prostate chez l’homme. Il est généralement recommandé de boire environ 500 mL d’eau une heure avant l’examen, sans uriner, afin d’obtenir un bon remplissage vésical au moment de l’échographie.
Dans certains cas, lorsque le radiologue souhaite examiner les structures pelviennes avec davantage de précision, une échographie endovaginale (chez la femme) ou endorectale (chez l’homme) peut être proposée. Dans ce cas, une préparation spécifique peut être indiquée, comme une évacuation rectale au préalable, mais ces instructions sont données de façon claire au moment de la prise de rendez-vous.
Il est donc essentiel de bien suivre les consignes transmises par le centre d’imagerie lors de la programmation de l’examen. Une bonne préparation permet non seulement d’améliorer la qualité des images, mais aussi de réduire les risques de devoir reporter ou compléter l’examen.
L’échographie abdomino-pelvienne permet de visualiser un grand nombre d’organes situés dans la cavité abdominale et le bassin. Selon le motif de l’examen, les structures observées peuvent inclure :
Les organes digestifs (intestin grêle, côlon) sont moins bien visibles, sauf en cas de dilatation ou d’anomalie évidente. L’échographie reste cependant un outil précieux pour détecter des anomalies de taille, de structure ou de forme sur ces différents organes.
L’échographie pelvienne est en général indolore lorsqu’elle est réalisée par voie abdominale. La sonde est simplement posée sur le bas-ventre, après application d’un gel, ce qui ne provoque aucune douleur.
En cas de nécessité, notamment pour mieux visualiser l’utérus ou les ovaires chez la femme, le radiologue peut proposer une échographie endovaginale. Celle-ci consiste à introduire une fine sonde dans le vagin, avec le consentement de la patiente. Bien que cela puisse occasionner une gêne, l’examen est rapide, peu invasif et bien toléré par la majorité des patientes.
Chez l’homme, une échographie endorectale peut être envisagée dans certaines indications (bilan de la prostate), également bien supportée avec une préparation adéquate.
Dans tous les cas, le praticien informe et rassure le patient avant l’examen, et veille à son confort tout au long de la procédure.
Oui, il est généralement recommandé d’être à jeun pendant 4 à 6 heures avant une échographie abdomino-pelvienne. Cette consigne permet de limiter la présence de gaz intestinaux et d’assurer une meilleure visualisation des organes abdominaux comme le foie, la vésicule biliaire ou le pancréas.
Dans certains cas, notamment lorsqu’une exploration de la vessie, de la prostate ou des organes génitaux féminins est prévue, il peut aussi être demandé d’avoir la vessie pleine. On conseille alors de boire environ 500 mL d’eau une heure avant l’examen, sans uriner.
Il est important de suivre les consignes spécifiques transmises au moment de la prise de rendez-vous, car les recommandations peuvent varier selon l’indication clinique et le protocole du centre d’imagerie.
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