L’échographie du bassin chez le nourrisson est un examen de dépistage essentiel dans les premières semaines de vie. Elle permet de visualiser avec précision les articulations des hanches, afin de détecter une anomalie de développement appelée dysplasie de la hanche, qui peut évoluer silencieusement pendant les premiers mois. Réalisée par ultrasons, cette échographie est totalement indolore, non invasive et sans irradiation, ce qui en fait l’outil de référence pour explorer les hanches du nouveau-né de manière précoce et fiable.
La dysplasie développementale de la hanche (DDH) correspond à un défaut de formation ou de stabilisation de l’articulation coxo-fémorale, pouvant aller d’un simple retard de maturation à une luxation complète de la tête fémorale hors de son emplacement. Cette pathologie touche environ 1 à 2 % des nourrissons, avec une prévalence plus importante chez les filles, en cas de présentation en siège à la naissance ou d’antécédents familiaux. Elle est souvent asymptomatique au début, ce qui justifie un dépistage systématique chez les enfants à risque.
L’échographie du bassin est réalisée entre la 4e et la 8e semaine de vie, moment où l’ossification n’est pas encore trop avancée, ce qui permet une évaluation optimale des structures cartilagineuses. Elle permet d’analyser la forme du cotyle, la position de la tête fémorale, le degré de couverture articulaire et la stabilité de l’articulation. En cas d’anomalie, un traitement précoce (port d’un harnais, suivi orthopédique) permet dans la majorité des cas de corriger le défaut sans séquelle.
Cet examen pédiatrique est généralement prescrit par le pédiatre, soit dans le cadre d’un dépistage ciblé (présentation en siège, antécédents familiaux, anomalies cliniques à l’examen), soit de manière systématique selon les recommandations locales. Nos centres d’imagerie médicale dans les Yvelines (Trappes et Plaisir) disposent d’une expertise spécifique en échographie pédiatrique et assurent un accueil adapté pour les nouveau-nés, dans un cadre rassurant et avec des délais de rendez-vous rapides.
L’échographie du bassin est aujourd’hui l’examen de référence pour le dépistage précoce de la dysplasie développementale de la hanche (DDH), une anomalie fréquente chez le nourrisson. Elle permet une visualisation directe et en temps réel des structures cartilagineuses de la hanche, ce qui n’est pas possible avec une radiographie à cet âge, en raison de l’absence d’ossification complète.
Le principal objectif de cet examen est de repérer un défaut de développement du cotyle (la cavité articulaire) ou un mauvais positionnement de la tête fémorale, avant même que des symptômes ne se manifestent. En effet, la dysplasie est souvent silencieuse durant les premiers mois. Sans traitement, elle peut conduire à des complications orthopédiques sérieuses, comme des troubles de la marche, des douleurs chroniques ou une arthrose précoce de la hanche à l’âge adulte.
L’échographie est particulièrement indiquée dans les situations à risque : présentation en siège (même corrigée en cours de grossesse), antécédents familiaux de dysplasie, anomalies détectées à l’examen clinique (asymétrie des plis cutanés, limitation d’abduction de la hanche), ou encore en cas de naissance multiple ou de contraintes mécaniques in utero.
Dans certains centres ou selon les recommandations des pédiatres, cet examen est proposé systématiquement chez les nourrissons filles, plus exposées au risque de dysplasie, même en l’absence de facteur de risque évident. En cas de doute, il est préférable de réaliser l’échographie rapidement, car un diagnostic et une prise en charge précoces permettent un traitement simple et efficace, souvent par un harnais de Pavlik ou une surveillance rapprochée.
L’échographie du bassin est généralement réalisée entre la 4ᵉ et la 8ᵉ semaine de vie, c’est-à-dire autour du 1ᵉʳ mois. Ce créneau est idéal car la hanche est encore en grande partie cartilagineuse, ce qui permet une visualisation optimale à l’échographie. Plus tôt, l’articulation peut être encore immature physiologiquement, et plus tard, l’ossification osseuse peut gêner la lecture des structures articulaires.
Chez les nouveau-nés à risque élevé (présentation en siège, antécédent familial de dysplasie, anomalie clinique à la naissance), l’échographie est prescrite de manière systématique par le pédiatre. Chez les autres nourrissons, le médecin évalue l’opportunité de réaliser l’examen, parfois en complément d’un suivi clinique.
Il est important de ne pas attendre l’apparition de symptômes visibles pour réaliser cet examen. En effet, la majorité des cas de dysplasie sont asymptomatiques au début. Un dépistage trop tardif expose à des traitements plus lourds et à un risque de séquelles. En cas de doute ou d’oubli, une échographie reste possible jusqu’à environ 4 à 6 mois, tant que la hanche est encore suffisamment visible aux ultrasons.
L’échographie du bassin est un examen rapide, indolore et bien toléré par les nourrissons. Elle se déroule dans un environnement calme, dans une salle d’imagerie dédiée à la pédiatrie. Le bébé est allongé sur le dos ou sur le côté, selon le côté à examiner. Il est souvent rassuré par la présence d’un parent à ses côtés tout au long de l’examen.
Aucun jeûne, sédation ou préparation n’est nécessaire. Le radiologue applique un gel tiède sur la hanche, puis déplace doucement une sonde échographique adaptée à la taille du nourrisson. Chaque hanche est examinée séparément, selon un protocole bien établi (souvent la méthode de Graf). L’examen permet d’analyser la forme du cotyle, le positionnement de la tête fémorale, la couverture articulaire et la stabilité de l’articulation.
L’ensemble de l’examen dure environ 10 à 15 minutes. L’enfant peut être nourri juste avant ou après. Le radiologue interprète les images immédiatement, et un compte-rendu est généralement disponible le jour même. En cas d’anomalie, un suivi orthopédique est proposé rapidement afin d’initier un traitement précoce et efficace.
Non, l’échographie du bassin est totalement indolore. Elle repose sur l’utilisation d’ultrasons, une technologie non invasive, sans rayonnement, qui n’entraîne aucune douleur ni gêne pour l’enfant. Le seul inconfort possible provient du contact du gel sur la peau, qui peut être légèrement froid, ou du maintien doux nécessaire pour que le bébé ne bouge pas pendant l’acquisition des images.
L’examen est très bien toléré, même chez les nouveau-nés de quelques semaines. Il est réalisé dans des conditions calmes et rassurantes, avec la présence d’un parent autorisée tout au long de la procédure. Le bébé est parfois bercé ou maintenu dans une position confortable, et il arrive qu’il dorme durant tout l’examen. Aucun médicament ni anesthésie n’est requis.
L’échographie du bassin fait partie des examens de routine en pédiatrie précoce, pratiqués dès la maternité ou en consultation de dépistage. Elle est considérée comme un examen sans risque, pouvant être répété si nécessaire sans danger pour le développement de l’enfant. Elle est souvent bien acceptée, surtout si le nourrisson a été nourri avant et est calme au moment de l’examen.
L’échographie permet de classer l’aspect des hanches selon des critères précis, comme la méthode de Graf, qui évalue l’angle de couverture de la tête fémorale par le cotyle. Les résultats peuvent être normaux, signaler un retard de maturation (hanche immature) ou révéler une dysplasie, allant du simple aplatissement du toit cotyloïdien à une véritable luxation.
Dans la majorité des cas, l’examen est rassurant et montre une hanche bien formée, centrée et stable. Si une hanche est jugée immature, une simple surveillance échographique à quelques semaines d’intervalle est souvent suffisante. En cas de dysplasie modérée à sévère, un traitement précoce par harnais (de type Pavlik) permet généralement de corriger le problème sans recours à la chirurgie.
Le radiologue rédige un compte-rendu détaillé et transmet les images et les conclusions au médecin prescripteur, généralement le jour même. En fonction des résultats, une consultation avec un orthopédiste pédiatrique peut être proposée pour définir les étapes du suivi ou du traitement.
Si l’échographie du bassin met en évidence une anomalie, comme une hanche immature ou une dysplasie, il est important de ne pas s’alarmer. L’objectif même de cet examen précoce est de repérer ces situations avant qu’elles n’engendrent de complications. La grande majorité des cas détectés à temps peuvent être corrigés simplement, sans intervention chirurgicale.
Dans les formes légères ou immatures, une simple surveillance échographique à intervalles réguliers suffit souvent. Le développement articulaire se normalise spontanément avec la croissance. Dans les formes modérées à sévères, le traitement repose sur le port d’un harnais de Pavlik, qui maintient les hanches en position physiologique pour favoriser leur bon développement. Ce traitement est très bien toléré chez les nourrissons et donne d’excellents résultats lorsqu’il est commencé tôt.
Le radiologue oriente immédiatement le dossier vers une consultation spécialisée en orthopédie pédiatrique. Le suivi est ensuite assuré par l’équipe médicale, avec un contrôle régulier de l’évolution. L’important est de respecter les délais et les consignes données pour optimiser les chances de correction complète et éviter toute séquelle articulaire ultérieure.
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