L’échographie du poignet est un examen d’imagerie médicale utilisant les ultrasons pour étudier les tendons, les ligaments, les nerfs et les structures articulaires de cette région. Non invasive, indolore et sans irradiation, elle permet une analyse précise des tissus mous souvent invisibles sur une radiographie classique.
Le poignet est une zone anatomiquement complexe, sollicitée dans la plupart des gestes du quotidien et très exposée aux microtraumatismes. L’échographie y joue un rôle essentiel pour diagnostiquer une tendinite, une inflammation, une déchirure ligamentaire, un kyste synovial ou un syndrome du canal carpien.
Cet examen est particulièrement utile en cas de douleur, de gonflement, de gêne à la mobilité ou de perte de force. Il peut être réalisé à la suite d’un traumatisme, d’une chute, ou dans le cadre d’un trouble chronique lié à des mouvements répétitifs. L’échographie du poignet permet également de suivre l’évolution d’une pathologie après traitement médical ou chirurgical.
Rapide, fiable et dynamique, elle offre une visualisation en temps réel des structures lors des mouvements, ce qui en fait un outil de diagnostic particulièrement performant pour évaluer les pathologies mécaniques et fonctionnelles du poignet.
L’échographie du poignet est prescrite lorsqu’une douleur, un gonflement ou une perte de mobilité persiste, en particulier après un traumatisme ou un effort répété. Elle est aussi indiquée pour explorer une gêne fonctionnelle sans cause clairement identifiée ou pour suivre l’évolution d’une pathologie déjà connue.
Après une chute ou une entorse, l’examen permet d’évaluer l’intégrité des ligaments et des tendons, de repérer une inflammation ou une rupture partielle, et de rechercher un hématome ou un épanchement articulaire.
Chez les personnes effectuant des gestes répétitifs (travail manuel, sport, instruments de musique, bureautique), l’échographie aide à diagnostiquer des tendinopathies ou des microtraumatismes chroniques. Elle est souvent utilisée pour confirmer une ténosynovite de De Quervain, fréquente chez les utilisateurs intensifs du pouce et du poignet.
L’examen est également indiqué en cas de douleur ou d’engourdissement des doigts, symptômes évocateurs d’un syndrome du canal carpien. L’échographie permet alors d’évaluer le nerf médian et d’identifier une éventuelle compression ou inflammation.
Enfin, elle est précieuse dans la détection des kystes synoviaux, des masses sous-cutanées ou des corps étrangers. Elle peut aussi être utilisée pour guider une infiltration thérapeutique avec une grande précision
L’échographie du poignet fournit une vision détaillée des tissus mous et permet d’identifier avec précision un grand nombre d’affections tendineuses, ligamentaires et nerveuses. Grâce à l’imagerie en temps réel, elle aide à comprendre l’origine des douleurs, des blocages ou des engourdissements ressentis au niveau du poignet et de la main.
Elle met en évidence les tendinopathies (inflammation, dégénérescence ou rupture partielle des tendons fléchisseurs et extenseurs), souvent provoquées par des mouvements répétitifs ou des efforts prolongés. L’examen est particulièrement efficace pour diagnostiquer une ténosynovite de De Quervain, cause fréquente de douleur du poignet et du pouce.
L’échographie permet aussi de visualiser les kystes synoviaux, petites poches de liquide situées à proximité des tendons ou des articulations, responsables de gonflements localisés. Elle aide à en déterminer la taille, la nature et la position précise.
Dans le cadre du syndrome du canal carpien, l’échographie joue un rôle complémentaire en analysant l’état du nerf médian, son épaisseur et sa mobilité dans le canal. Cette évaluation est précieuse pour confirmer une compression nerveuse ou en suivre l’évolution après un traitement.
L’examen détecte également des lésions ligamentaires, des bursites, des épanchements articulaires, ou encore des corps étrangers superficiels. En observant les structures en mouvement, le radiologue peut identifier des frottements, des accrochages ou des instabilités mécaniques qui échappent aux examens statiques.
En résumé, l’échographie du poignet est un examen complet et précis, capable d’apporter des informations diagnostiques essentielles tout en restant non invasif et rapide à réaliser.
L’échographie du poignet est un examen rapide et totalement indolore, qui se déroule en consultation dans un centre d’imagerie médicale. Elle ne nécessite aucune anesthésie ni injection, et sa durée moyenne est d’environ quinze à vingt minutes.
Le patient est installé assis ou allongé, le bras posé sur une table d’examen. Le radiologue applique un gel transparent sur la peau du poignet et de la main pour permettre la bonne transmission des ultrasons. À l’aide d’une sonde, il explore les différentes zones du poignet : tendons, ligaments, nerfs, bourses séreuses et petites articulations.
L’un des grands avantages de cet examen est qu’il peut être dynamique. Le radiologue demande parfois au patient d’effectuer de légers mouvements — fléchir, étendre ou tourner le poignet — pour observer le comportement des tendons et des ligaments en action. Cela permet de repérer d’éventuels frottements, claquements ou instabilités articulaires qui ne sont visibles qu’en mouvement.
L’interprétation des images est immédiate. Le radiologue peut commenter certaines observations au cours de l’examen, puis rédige un compte rendu complet transmis au patient ou directement au médecin prescripteur.
Aucune surveillance n’est nécessaire après l’échographie. Le patient peut reprendre ses activités habituelles, y compris le travail manuel ou la pratique du sport, sauf avis contraire en cas de douleur ou de lésion identifiée nécessitant du repos.
L’échographie du poignet et l’IRM sont deux examens complémentaires, mais l’échographie ne remplace pas toujours l’IRM. Elle est en revanche souvent l’examen de première intention, car elle est rapide, indolore, dynamique et accessible immédiatement.
L’échographie permet une excellente visualisation des tendons, des ligaments superficiels, des nerfs et des kystes. Elle est également capable d’évaluer les structures en mouvement, ce qui est impossible avec une IRM. Cela en fait l’examen idéal pour les tendinopathies, les syndromes du canal carpien, les kystes synoviaux et les lésions ligamentaires superficielles.
Cependant, lorsque la douleur semble provenir de structures profondes, d’une atteinte osseuse, d’un cartilage ou d’un ligament difficilement accessible à l’échographie, une IRM peut être demandée en complément. L’IRM offre une vision plus complète des zones profondes et des pathologies complexes.
Dans la grande majorité des cas, l’échographie suffit à établir un diagnostic clair, ce qui évite de recourir à des examens plus longs et plus coûteux. Le radiologue oriente ensuite le patient vers une IRM uniquement si cela s’avère nécessaire.
Une échographie du poignet est indiquée dès qu’une douleur, un gonflement ou une gêne persiste, que ce soit après un traumatisme ou sans cause apparente. Elle est souvent prescrite par un médecin généraliste, un rhumatologue ou un orthopédiste lorsqu’un trouble tendineux, ligamentaire ou nerveux est suspecté.
Après une chute ou une entorse, l’échographie permet de rechercher une lésion des ligaments ou des tendons, d’identifier un hématome ou un épanchement articulaire, et de vérifier l’absence de rupture. En cas de douleur chronique ou de gêne fonctionnelle, elle aide à détecter une tendinopathie, une inflammation ou un kyste synovial.
Chez les personnes qui effectuent des mouvements répétitifs du poignet, comme les sportifs, les musiciens ou les professionnels travaillant sur ordinateur, l’échographie est un outil de diagnostic essentiel pour repérer les lésions liées au surmenage ou aux microtraumatismes.
Elle est également prescrite lorsqu’un patient présente des engourdissements, des picotements ou une perte de force dans les doigts, afin d’explorer le syndrome du canal carpien. Cet examen non invasif permet de confirmer la compression du nerf médian et d’en évaluer la gravité.
Enfin, l’échographie du poignet est utile dans le suivi post-opératoire, notamment après une chirurgie tendineuse ou ligamentaire, pour contrôler la cicatrisation et surveiller l’évolution.
Ainsi, toute douleur persistante, limitation de mouvement ou suspicion de lésion au niveau du poignet justifie la réalisation de cet examen, à la fois simple, rapide et précis.
Oui, il est tout à fait possible d’utiliser sa main et son poignet immédiatement après une échographie. Cet examen n’entraîne aucun effet secondaire ni douleur résiduelle. Il n’y a ni injection ni anesthésie, et les ultrasons n’ont aucun impact sur les tissus explorés.
Dès la fin de l’examen, le patient peut reprendre ses activités habituelles, y compris le travail manuel, la conduite ou la pratique d’un sport. Aucune période de repos n’est nécessaire, sauf si le radiologue découvre une lésion imposant de limiter certains mouvements. Dans ce cas, il en informe le patient et oriente la prise en charge en conséquence.
Il existe toutefois une exception : si l’échographie est réalisée dans le cadre d’un geste médical guidé, comme une infiltration, il est généralement recommandé d’éviter tout effort pendant 24 à 48 heures pour permettre au produit injecté d’agir et réduire le risque d’inflammation locale.
En dehors de cette situation, l’échographie du poignet reste un examen totalement sûr, compatible avec une reprise immédiate des activités quotidiennes. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles elle est privilégiée chez les sportifs ou les professionnels ayant besoin d’un diagnostic rapide sans interruption de leurs activités.
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