La radiographie du poignet est un examen d’imagerie médicale utilisant les rayons X pour analyser les structures osseuses et articulaires situées entre l’extrémité de l’avant-bras et le début de la main. Elle permet de visualiser les os du carpe, le radius, l’ulna (anciennement appelé cubitus), les articulations radio-carpienne et radio-ulnaire distale, ainsi que la base des métacarpiens. Grâce à sa précision et à sa rapidité d’exécution, cet examen est très utilisé pour poser un diagnostic en cas de douleur, de traumatisme ou de pathologie chronique du poignet.
L’indication la plus fréquente de cet examen reste le traumatisme, notamment après une chute sur la main ou le bras. Il permet alors de rechercher une fracture, même fine, souvent difficile à détecter cliniquement, comme celles du scaphoïde. Mais la radiographie est également très utile pour explorer une douleur persistante sans notion de choc, en particulier lorsqu’on suspecte une arthrose, une inflammation articulaire, ou encore une anomalie de l’alignement osseux. Elle peut mettre en évidence une usure du cartilage, une déformation des surfaces articulaires, ou la présence d’une lésion osseuse d’origine bénigne.
Dans le cadre du suivi d’une intervention chirurgicale ou d’un traitement orthopédique, la radiographie permet de vérifier la bonne position des os, la consolidation d’une fracture, ou l’évolution d’une prothèse ou d’une plaque. Elle est aussi couramment utilisée chez les patients atteints de maladies rhumatismales, pour suivre l’apparition d’érosions ou l’évolution de la maladie au fil du temps.
L’examen est rapide, indolore et ne nécessite aucune préparation. Il est réalisé dans une salle dédiée, en position assise ou debout, avec différentes prises de vues selon la zone à explorer. Grâce à sa simplicité et à sa très bonne résolution osseuse, la radiographie du poignet constitue souvent la première étape d’une démarche diagnostique efficace, avant éventuellement un scanner ou une IRM si nécessaire.
La radiographie du poignet est un examen essentiel en cas de traumatisme, douleur ou suspicion de pathologie articulaire dans cette région. Elle permet de poser un diagnostic rapide et fiable lorsqu’un patient présente une douleur persistante, une gêne à la mobilisation, un gonflement localisé, ou après une chute sur la main, fréquente notamment chez les personnes âgées ou les sportifs.
Le principal intérêt de l’examen est de rechercher une fracture, parfois difficile à percevoir à l’examen clinique, comme celles du scaphoïde ou du radius distal. Elle est aussi utilisée pour identifier des signes d’arthrose débutante ou avancée, en montrant une usure du cartilage, un pincement de l’interligne articulaire ou la formation d’ostéophytes (becs osseux). Chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques, comme la polyarthrite rhumatoïde, elle permet de suivre l’évolution des érosions osseuses et des déformations articulaires.
La radiographie du poignet peut également être prescrite dans un bilan post-opératoire ou après une immobilisation pour vérifier la bonne consolidation d’une fracture, le positionnement d’une plaque ou d’une vis, ou encore pour s’assurer de l’absence de complications.
La radiographie du poignet permet de visualiser de manière précise un grand nombre de lésions osseuses. Elle est particulièrement utile pour détecter une fracture, qu’elle soit complète, déplacée, en arrachement, ou simplement fissuraire. Les fractures les plus courantes concernent l’extrémité distale du radius, très exposée lors des chutes sur la main en extension, ainsi que le scaphoïde, un petit os du carpe particulièrement fragile, dont la fracture peut être difficile à diagnostiquer cliniquement.
En plus des fractures, la radiographie permet de repérer des luxations, c’est-à-dire un déplacement anormal de deux surfaces articulaires, souvent au niveau des os du carpe. Elle peut aussi révéler des séquelles de traumatisme, comme une consolidation viciée ou une pseudarthrose.
Chez les patients souffrant de pathologies chroniques, elle permet de mettre en évidence des signes d’arthrose, comme le pincement articulaire, la sclérose sous-chondrale ou la présence d’ostéophytes. Elle peut également montrer des érosions osseuses typiques des maladies inflammatoires, telles que la polyarthrite rhumatoïde.
Enfin, dans certains cas, elle permet de repérer un corps étranger radio-opaque ou une lésion osseuse bénigne, comme un kyste ou une exostose, qui peut expliquer une douleur ou une gêne fonctionnelle.
La radiographie du poignet est un examen rapide, indolore et sans préparation spécifique. Elle est généralement réalisée par un manipulateur en électroradiologie médicale dans une salle dédiée à l’imagerie. Après votre arrivée, vous serez invité à retirer tout bijou ou accessoire métallique au niveau de la main et du poignet, car ces objets peuvent gêner l’interprétation des clichés.
Vous serez ensuite installé en position assise ou debout, selon le matériel utilisé. Le poignet à examiner est placé sur une table radiologique, souvent paume vers le bas, pour réaliser une incidence de face. Le manipulateur peut ensuite effectuer des clichés complémentaires, selon les besoins cliniques, en position de profil ou oblique, afin d’obtenir une vue complète des structures articulaires et osseuses.
L’examen ne prend que quelques minutes. Il est painless et ne nécessite aucun produit de contraste ni injection. Il est cependant important de rester immobile pendant chaque prise de vue pour éviter les flous. Après les clichés, les images sont transmises au radiologue, qui les interprète pour rédiger un compte-rendu.
Dans les contextes urgents (fracture suspectée), l’analyse peut être faite rapidement. Sinon, les résultats sont généralement transmis au médecin prescripteur dans la journée ou le lendemain.
La radiographie du poignet est un examen totalement indolore tout comme la radiographie de la main. Elle ne nécessite ni piqûre, ni injection, ni contact invasif. Le seul geste consiste à positionner correctement le poignet sur la table de radiologie, ce qui se fait en douceur, sous la supervision du manipulateur.
Cependant, si le poignet est très douloureux à la suite d’un traumatisme, certaines positions nécessaires pour obtenir les clichés (face, profil, oblique) peuvent provoquer une gêne passagère. Dans ce cas, le professionnel de santé adapte le positionnement pour minimiser l’inconfort, tout en veillant à la qualité de l’image. Aucun effort musculaire n’est requis, et le patient peut signaler à tout moment s’il ressent une douleur.
En dehors de ces cas particuliers, la radiographie est un examen rapide, bien toléré et sans effets secondaires, y compris chez les enfants et les personnes âgées.
Non, aucune préparation spécifique n’est requise pour une radiographie du poignet. L’examen peut être réalisé à tout moment de la journée, sans nécessité d’être à jeun ou d’interrompre un traitement en cours. Il s’agit d’un examen simple et accessible, notamment en contexte d’urgence.
Avant la réalisation des clichés, il vous sera simplement demandé de retirer tout bijou, montre ou objet métallique situé au niveau de la main, du poignet ou de l’avant-bras, afin de ne pas altérer l’image. Il est également recommandé de porter des vêtements faciles à retrousser, car le manipulateur doit avoir un accès direct à la zone à examiner.
Si vous disposez d’anciens examens (radiographies, scanners ou IRM du poignet), il est utile de les apporter pour permettre au radiologue de comparer les images et d’interpréter l’évolution éventuelle d’une pathologie.
En résumé, la radiographie du poignet ne nécessite aucune restriction, se déroule rapidement, et peut être prescrite aussi bien en urgence qu’en consultation programmée.
La radiographie du poignet et le scanner (ou tomodensitométrie) sont deux examens d’imagerie qui utilisent les rayons X, mais ils répondent à des besoins différents et offrent des niveaux de détail distincts.
La radiographie est une technique simple et rapide qui fournit une image en deux dimensions des structures osseuses. Elle est idéale pour détecter une fracture, une luxation, une arthrose ou une anomalie osseuse évidente. Elle constitue généralement la première étape du bilan, notamment en cas de traumatisme ou de douleur localisée.
Le scanner, en revanche, permet une analyse en coupes multiples et en trois dimensions. Il est indiqué lorsque la radiographie ne permet pas de poser un diagnostic précis, par exemple en cas de fracture fine difficile à visualiser, ou pour étudier plus en détail des structures articulaires complexes. Il est également utilisé en pré-opératoire ou pour évaluer l’extension d’une tumeur osseuse.
Le scanner expose à une dose de rayonnement légèrement plus élevée que la radiographie, mais il offre une précision nettement supérieure, notamment pour les lésions intra-articulaires ou les anomalies profondes.
En résumé, la radiographie est souvent suffisante en première intention, tandis que le scanner est réservé aux situations diagnostiques complexes ou non élucidées par la radiographie.