L'échographie utilise les ultrasons, à la façon d'un sonar, c'est une technique non irradiante.
Elle nécessite un bon équipement et une expertise médicale.
Elle peut être utilisée pour l'étude de la colonne vertébrale cervicale, dorsale, lombaire et des membres inférieurs, de face et de profil, en situation debout pour évaluer les scolioses, les déséquilibres du bassin, les inégalités de longueur des membres inférieurs, et permettre aux médecins de planifier les traitements à mettre en place pour corriger ces déformations.
Cette technique a apporté beaucoup à la compréhension des troubles de la statique.
Elle permet aussi de modéliser en 3D certaines pièces osseuses (genou, hanche, etc.) pour réaliser des prothèses sur mesure.
Basée sur l'utilisation de 2 faisceaux perpendiculaires de rayons X, elle permet une imagerie du squelette entier par un balayage rapide de 15 à 20 secondes, avec une irradiation 10 fois moindre que celle d'un bilan en radiologie conventionnelle.
L'échographie permet d’étudier particulièrement bien les structures en mouvement notamment les tendons du poignet et des doigts.
Elle permet de guider les infiltrations articulaires et péri tendineuses et d'assurer une grande efficacité et précision du geste.
Lors de votre échographie, vous serez allongé sur une table d’examen. Le médecin appliquera un gel froid sur la peau, au niveau de la zone à analyser, afin de faciliter la transmission des ultrasons. Cet examen est rapide, non invasif et totalement indolore.
Si une infiltration est prévue, le radiologue vous expliquera chaque étape : repérage précis de la zone, désinfection rigoureuse de la peau, puis injection du traitement sous guidage échographique. Ce geste est réalisé dans des conditions strictes d’asepsie pour garantir votre confort et votre sécurité.
Plongez au cœur de l'examen pour comprendre chaque étape du diagnostic, expliquée par un médecin.
L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise des ultrasons pour visualiser les organes internes du corps humain. Elle repose sur l’émission d’ondes sonores à haute fréquence à l’aide d’une sonde, qui est appliquée sur la peau. Ces ondes se propagent dans les tissus et sont partiellement réfléchies selon leur densité. Les échos ainsi générés sont captés par la sonde, puis transformés en images par un logiciel dédié.
Contrairement aux rayons X utilisés dans la radiographie, les ultrasons ne présentent aucun risque pour l’organisme. L’échographie permet d’obtenir des images en temps réel, ce qui la rend particulièrement utile pour l’observation de structures en mouvement (battements cardiaques, circulation sanguine, mouvements fœtaux).
L’examen est effectué par un médecin radiologue ou un spécialiste formé à cette technique. Il est utilisé à la fois à des fins diagnostiques (repérage d’une anomalie, évaluation d’un organe) et de suivi (grossesse, pathologie chronique). Grâce à sa souplesse d’utilisation, l’échographie est l’un des examens les plus pratiqués en imagerie médicale.
L’échographie est prescrite pour de nombreuses raisons, en fonction des symptômes du patient ou du besoin de surveiller une pathologie connue. Elle permet une exploration ciblée, sans douleur, et fournit des informations essentielles au diagnostic médical.
Les principaux objectifs d’une échographie sont :
En somme, l’échographie est un outil d’investigation polyvalent, utilisé aussi bien en première intention qu’en complément d’autres examens d’imagerie.
L’échographie est un examen simple, rapide et généralement bien toléré. Elle se déroule en cabinet de radiologie ou dans un centre d’imagerie médicale, comme le Centre d’Imagerie Gandhi.
Préparation de l’examen : Selon la zone à explorer, une préparation peut être nécessaire. Pour une échographie pelvienne ou abdomino-pelvienne, il est généralement demandé de boire environ un litre d’eau avant l’examen afin d’obtenir une bonne visibilité de la vessie. Pour une échographie abdominale, un jeûne de plusieurs heures peut être recommandé afin de réduire la présence de gaz intestinaux, qui peuvent altérer la qualité des images.
Déroulement de l’examen : Le patient est installé allongé ou assis sur une table d’examen, en fonction de la zone à analyser. Le médecin applique un gel sur la peau pour permettre une bonne conduction des ultrasons, puis utilise une sonde qu’il déplace sur la zone concernée. L’examen est totalement indolore. Seule une légère pression peut être ressentie lorsque la sonde est appliquée sur certaines zones sensibles. Les images s’affichent en temps réel sur un écran, ce qui permet au médecin de faire les ajustements nécessaires pendant l’examen.
Durée de l’examen : Une échographie dure en moyenne entre 15 et 30 minutes. Cette durée peut varier selon la complexité de l’examen, la zone explorée et la coopération du patient.
Résultats : Les images sont analysées immédiatement par le médecin radiologue. Un premier commentaire oral peut être donné à l’issue de l’examen. Un compte-rendu écrit, accompagné si besoin des images, est ensuite transmis au médecin prescripteur. Dans certains centres, les résultats sont également accessibles en ligne via une plateforme sécurisée.
Échographie abdominale : Elle permet de visualiser les principaux organes digestifs et urinaires, tels que le foie, la vésicule biliaire, les reins, le pancréas ou encore la rate. Elle est indiquée en cas de douleurs abdominales, de troubles digestifs, de suspicion de calculs biliaires ou rénaux, ou pour surveiller des anomalies hépatiques comme une stéatose ou un kyste. Elle peut aussi aider à détecter des masses abdominales ou une ascite.
Échographie pelvienne : Principalement utilisée en gynécologie, cette échographie explore l’utérus, les ovaires et la vessie. Elle est prescrite pour diagnostiquer des fibromes, des kystes ovariens, une endométriose, ou dans le cadre d’un bilan de fertilité. Elle peut être réalisée par voie sus-pubienne ou endovaginale, selon l’indication et le contexte clinique.
Échographie obstétricale : Elle joue un rôle fondamental dans le suivi de la grossesse. Réalisée à différents stades de la gestation, elle permet de dater la grossesse, de suivre le développement du fœtus, de contrôler la position du placenta et la quantité de liquide amniotique, ainsi que de dépister d’éventuelles malformations. Elle est également utilisée pour surveiller la croissance fœtale au fil des trimestres.
Échographie doppler : Cette technique permet d’analyser les flux sanguins dans les artères et les veines. Elle est particulièrement utile pour détecter une thrombose veineuse, une insuffisance veineuse, ou une sténose artérielle. Elle est également utilisée pour évaluer la circulation placentaire pendant la grossesse ou dans le cadre de bilans vasculaires.
Échographies spécialisées : L’échographie thyroïdienne permet d’explorer la glande thyroïde en cas de nodules ou d’anomalies hormonales. L’échographie mammaire est utilisée pour l’évaluation de masses ou de douleurs au sein, souvent en complément de la mammographie. L’échographie testiculaire est indiquée en cas de douleur, de masse ou de traumatisme. Enfin, l’échographie musculo-squelettique permet de diagnostiquer des lésions tendineuses, musculaires ou articulaires, utiles notamment en traumatologie et en rhumatologie.
Chaque type d’échographie est adapté à une indication précise, avec une technique spécifique selon l’organe à explorer.
L’échographie présente de nombreux atouts qui expliquent sa place centrale en imagerie médicale. Elle est avant tout une méthode non invasive, qui ne nécessite ni ponction ni incision, et qui est totalement indolore pour le patient. Aucun rayonnement ionisant n’est utilisé, ce qui la rend sans danger y compris pour les femmes enceintes et les enfants.
Autre avantage notable : l’échographie permet une visualisation en temps réel. Cela facilite l’analyse dynamique de certaines structures (flux sanguins, mouvements fœtaux, contractions musculaires), et permet également de guider certains gestes médicaux comme les ponctions ou infiltrations.
L’examen est également rapide et accessible, avec une durée moyenne de 15 à 30 minutes, et peut être réalisé en cabinet, sans nécessité d’hospitalisation. De plus, les résultats sont souvent disponibles immédiatement, ce qui accélère la prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Enfin, son coût modéré par rapport à d’autres techniques comme l’IRM ou le scanner, combiné à sa facilité de mise en œuvre, en fait un outil de première intention idéal pour de nombreuses situations cliniques.
L’échographie est une technique d’imagerie particulièrement bien tolérée, ce qui en fait l’un des examens les plus sûrs disponibles en médecine. Contrairement aux radiographies ou aux scanners, elle n’émet aucun rayonnement ionisant. Elle repose uniquement sur l’utilisation d’ultrasons, ce qui la rend totalement inoffensive pour l’organisme.
Aucun effet secondaire n’est à signaler dans le cadre d’un usage diagnostique standard. Elle peut donc être pratiquée en toute sécurité chez la femme enceinte, chez l’enfant ou chez les personnes âgées, sans risque de complication. L’échographie est également indolore ; seul un léger inconfort peut être ressenti en cas de pression exercée sur une zone sensible par la sonde.
Dans de rares cas, certains patients peuvent ressentir une gêne liée à la voie d’examen utilisée (par exemple lors d’une échographie endovaginale ou endorectale), mais ces situations sont toujours encadrées par un professionnel formé et à l’écoute.
Enfin, l’échographie a ses limites techniques : une mauvaise transmission des ultrasons peut survenir en présence de gaz intestinaux, ou chez les patients obèses, ce qui peut altérer la qualité des images. Dans ces cas, d’autres examens comme l’IRM ou le scanner peuvent être proposés en complément.