L’échographie transfontanellaire est un examen d’imagerie médicale spécifiquement destiné aux nourrissons, permettant d’explorer le cerveau à travers la fontanelle antérieure, encore ouverte chez le bébé. Cette technique repose sur l’utilisation d’ultrasons, totalement indolore et sans irradiation, ce qui en fait une méthode de référence dans le suivi neurologique précoce des nouveau-nés et des jeunes nourrissons.
Cet examen est particulièrement adapté aux premières semaines et mois de vie, tant que la fontanelle est suffisamment large pour permettre le passage des ultrasons. Grâce à cette fenêtre naturelle, il devient possible d’observer en temps réel les structures intracrâniennes du cerveau en pleine croissance : ventricules, hémisphères cérébraux, noyaux gris centraux, ou encore espace sous-arachnoïdien.
L’échographie transfontanellaire est indiquée en première intention dans plusieurs contextes : chez les nouveau-nés prématurés pour surveiller les risques d’hémorragie ou d’hydrocéphalie, chez les nourrissons présentant une macrocrânie, une croissance périmétrique anormale ou des antécédents neurologiques familiaux. Elle peut également être prescrite dans le cadre d’un bilan de dépistage ou pour surveiller une anomalie déjà connue.
L’examen est rapide, réalisé au lit du bébé ou en salle dédiée, sans anesthésie, et bien toléré. Nos centres d’imagerie dans les Yvelines (Trappes et Plaisir) disposent des équipements adaptés à la pédiatrie et d’une expertise spécifique pour la réalisation de ce type d’échographie.
L’échographie transfontanellaire est un outil de surveillance neurologique essentiel chez le nourrisson. Elle permet de visualiser le cerveau en développement de manière non invasive, au travers de la fontanelle antérieure, tant que celle-ci reste ouverte. Ce mode d’exploration est particulièrement utile pour détecter précocement des anomalies cérébrales, notamment chez les enfants à risque ou dans un contexte de suivi néonatal.
Cet examen est le plus souvent prescrit pour surveiller les nourrissons prématurés, qui présentent un risque accru d’hémorragies intraventriculaires, d’hydrocéphalie ou de leucomalacie périventriculaire (atteinte de la substance blanche). Il est également indiqué lorsqu’une augmentation rapide du périmètre crânien est observée, ou si l’enfant présente une macrocrânie inexpliquée. Dans ces cas, l’échographie permet de mesurer la taille des ventricules cérébraux, d’évaluer la présence d’un liquide excessif ou d’identifier une anomalie de structure.
En dehors du contexte prématuré, l’échographie transfontanellaire peut être réalisée chez des nourrissons nés à terme présentant des signes cliniques évocateurs : retard de développement, trouble du tonus, antécédents familiaux de pathologies neurologiques, ou antécédents de souffrance néonatale.
Elle peut également être utilisée à titre de dépistage chez les nouveau-nés asymptomatiques, notamment lorsque des facteurs de risque ont été identifiés à la naissance. L’examen peut alors rassurer ou orienter vers une surveillance complémentaire si une anomalie est détectée.
L’échographie transfontanellaire est un examen court mais extrêmement précis, qui nécessite une organisation adaptée aux besoins du nourrisson. Elle est réalisée par un radiologue expérimenté en imagerie pédiatrique, généralement en cabinet spécialisé ou dans un service d’imagerie hospitalier disposant d’un équipement approprié. L’environnement est calme, faiblement éclairé, et l’examen se déroule souvent en présence d’un parent pour favoriser un climat rassurant.
Le bébé est installé en position allongée sur le dos. Il est possible de réaliser l’examen dans les bras d’un parent ou sur une table pédiatrique équipée, selon l’âge et le comportement de l’enfant. Aucune préparation n’est requise. Le nourrisson peut avoir été nourri peu avant, ce qui favorise le calme et le repos pendant l’examen. Aucun jeûne ni prémédication n’est nécessaire.
Le radiologue applique un gel hypoallergénique sur la fontanelle antérieure, située sur le sommet du crâne, entre les os frontaux et pariétaux. Cette zone, encore souple et non ossifiée chez les nourrissons, offre une fenêtre naturelle pour faire passer les ultrasons sans interférence osseuse. La sonde échographique est posée délicatement sur cette zone. Des coupes dans plusieurs plans sont réalisées : sagittal (de profil), coronal (de face), axial (horizontal), afin d’examiner l’ensemble du cerveau : cortex, ventricules, noyaux gris centraux, cervelet, espace sous-arachnoïdien et circulation cérébrale.
L’examen est silencieux, non invasif et dure entre 10 et 20 minutes selon les indications. Dans certains cas, un second temps d’exploration peut être réalisé par la petite fontanelle postérieure ou mastoïdienne pour compléter certaines vues, en particulier du cervelet ou de la fosse postérieure. À la fin de l’examen, les images sont immédiatement analysées et interprétées par le médecin radiologue.
Non, l’échographie transfontanellaire est une méthode d’imagerie totalement inoffensive, sans exposition aux rayonnements. Contrairement à un scanner ou à une radiographie, elle repose uniquement sur l’utilisation d’ultrasons, ce qui permet d’explorer le cerveau du nourrisson sans le moindre risque d’irradiation. Cette caractéristique rend l’examen parfaitement adapté aux enfants, y compris chez les plus fragiles comme les prématurés ou les nouveau-nés hospitalisés.
L’examen est également non invasif : il ne nécessite pas d’injection, ni de médicament, ni d’anesthésie. Il peut être répété sans danger en cas de besoin, que ce soit pour surveiller une évolution ou pour confirmer un diagnostic. En néonatologie, certains nourrissons bénéficient de plusieurs échographies transfontanellaires durant leurs premières semaines de vie, sans aucun effet indésirable rapporté.
La seule source possible de gêne est liée à la pose du gel (souvent froid) et au léger appui de la sonde sur la tête du nourrisson. Ces manipulations sont réalisées avec précaution et sont très bien tolérées. L’échographie peut être pratiquée alors que le bébé dort ou tète, ce qui en fait l’un des examens les mieux acceptés par les nourrissons. À ce jour, aucun effet secondaire n’a été identifié.
L’échographie transfontanellaire est généralement prescrite dans les premières semaines ou mois de vie, tant que la fontanelle antérieure est encore ouverte, offrant une fenêtre acoustique vers le cerveau. Elle est recommandée dans plusieurs situations médicales bien précises, mais peut aussi être utilisée à titre de dépistage chez certains nourrissons asymptomatiques présentant des facteurs de risque.
Chez les prématurés, elle fait partie du protocole standard de surveillance neurologique. Elle permet de détecter précocement des anomalies fréquentes dans ce contexte, telles que des hémorragies intraventriculaires, une dilatation des ventricules (hydrocéphalie), ou des lésions de la substance blanche comme la leucomalacie périventriculaire. L’examen est alors réalisé à intervalles réguliers, parfois dès les premières 48 heures de vie, puis à différents stades de la croissance.
Chez les nourrissons nés à terme, l’échographie est prescrite en cas d’augmentation rapide ou excessive du périmètre crânien, de macrocrânie, de retard staturo-pondéral ou d’anomalie neurologique clinique (hypotonie, mouvements anormaux, asymétrie de posture, troubles de l’éveil). Elle est également indiquée en cas d’antécédents familiaux de pathologies cérébrales ou de suspicion d’infection congénitale.
Parfois, elle est demandée à titre préventif, notamment si des éléments ont été relevés à la naissance (accouchement difficile, score d’Apgar bas, souffrance néonatale) ou dans le cadre du suivi d’un bébé ayant eu une prise en charge en soins intensifs.
L’échographie transfontanellaire permet d’obtenir des images en temps réel du cerveau du nourrisson, offrant une cartographie fiable des structures cérébrales profondes et périphériques. Elle permet notamment d’évaluer la taille et la symétrie des ventricules cérébraux, de repérer une dilatation anormale, de détecter un épanchement, une hémorragie, ou un défaut de développement.
Chez les prématurés, elle permet un suivi attentif de l’évolution des ventricules latéraux et du parenchyme cérébral. En cas de suspicion de leucomalacie, elle peut objectiver une raréfaction de la substance blanche périventriculaire. L’examen permet également d’identifier des calcifications, des kystes, des anomalies de la ligne médiane (comme une agénésie du corps calleux), ou encore des malformations congénitales.
La précision de l’échographie permet dans bien des cas d’éviter un recours immédiat à des examens plus lourds comme l’IRM, en apportant des informations fiables au clinicien. Le radiologue rédige un compte-rendu détaillé, souvent disponible dans les heures qui suivent, permettant une prise en charge rapide et adaptée en cas d’anomalie. Lorsque l’examen est normal, il permet aussi de rassurer les parents et de clore un bilan sans besoin d’investigations supplémentaires.
L’échographie transfontanellaire peut être réalisée tant que la fontanelle antérieure reste suffisamment ouverte pour permettre le passage des ultrasons. Cette fenêtre naturelle, située au sommet du crâne du nourrisson, commence à se refermer progressivement à partir de 6 à 9 mois et se ferme généralement complètement entre 12 et 18 mois. La période optimale pour réaliser cet examen se situe donc avant le premier anniversaire de l’enfant.
Chez les prématurés ou les nourrissons présentant une fermeture tardive de la fontanelle, l’examen peut être réalisé un peu plus tard, tant que l’ouverture reste suffisante pour obtenir des images de bonne qualité. Au-delà de cette période, la fermeture progressive des os du crâne bloque le passage des ultrasons, rendant l’échographie inefficace. En cas de besoin, d’autres modalités comme l’IRM ou le scanner seront alors envisagées selon l’âge de l’enfant et la situation clinique.
Il est donc important, lorsque l’indication existe, de réaliser l’échographie transfontanellaire dans les premiers mois de vie. Cet examen, simple et non invasif, offre une opportunité unique d’explorer le cerveau du nourrisson sans recourir à des techniques plus complexes ou contraignantes.
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