L’arthrographie du pied est un examen d’imagerie médicale spécialisé qui permet d’étudier de manière très précise les articulations du pied, en particulier lorsqu’une douleur, un blocage ou une instabilité persistante ne trouvent pas d’explication satisfaisante avec les examens classiques. Elle repose sur l’injection d’un produit de contraste directement dans l’articulation à explorer, suivie d’un examen d’imagerie (le plus souvent un scanner ou une IRM) pour visualiser les structures internes en haute résolution.
Le pied est constitué de nombreuses articulations complexes, de petits os et de structures ligamentaires fines, qui peuvent être le siège de pathologies subtiles, parfois difficiles à détecter. L’arthrographie permet de mettre en évidence des anomalies du cartilage, des lésions ligamentaires, des synovites ou des corps étrangers intra-articulaires, que l’échographie ou la radiographie standard ne peuvent pas toujours révéler.
Elle est souvent prescrite en cas de douleur articulaire persistante, de séquelles de traumatisme, de suspicion de conflit mécanique ou dans le cadre du suivi post-opératoire. Chez les sportifs, elle permet d’évaluer une gêne chronique à l’effort, ou d’analyser une instabilité après entorse mal consolidée.
Réalisée dans un environnement médical sécurisé, sous anesthésie locale et dans des conditions stériles, l’arthrographie du pied est un examen fiable, rapide et peu invasif. Elle est pratiquée dans nos centres d’imagerie des Yvelines (Trappes et Plaisir), avec un encadrement spécialisé et des délais de rendez-vous courts.
L’arthrographie du pied est prescrite lorsque les examens d’imagerie classiques, comme la radiographie, l’échographie ou même l’IRM sans injection, ne permettent pas de poser un diagnostic clair face à une douleur persistante, une raideur ou un trouble fonctionnel. Elle intervient en seconde intention pour explorer en détail une articulation du pied (comme l’articulation sous-talienne, médio-tarsienne ou métatarso-phalangienne), grâce à l’injection d’un produit de contraste qui rend visibles les structures internes avec une précision accrue.
Cet examen est particulièrement utile dans l’évaluation de pathologies articulaires complexes. Il permet de détecter des lésions cartilagineuses fines, des anomalies de la capsule articulaire, des conflits mécaniques, des signes d’inflammation chronique ou des déchirures ligamentaires. Chez les patients ayant déjà subi un traumatisme, comme une entorse ou une fracture articulaire, l’arthrographie permet de rechercher une séquelle ou une complication tardive.
Dans un contexte post-chirurgical, elle est utilisée pour contrôler la bonne cicatrisation des tissus, la stabilité articulaire ou l’intégrité d’un implant. L’arthrographie est aussi pertinente chez les sportifs ou les patients présentant une instabilité du pied à la marche ou à l’effort, pour analyser le fonctionnement articulaire en détail.
En résumé, l’arthrographie du pied est un outil précieux pour éclairer un diagnostic difficile et orienter la prise en charge, qu’il s’agisse d’un traitement médical, d’une infiltration ou d’une éventuelle chirurgie.
L’arthrographie du pied se déroule en deux étapes principales : l’injection du produit de contraste dans l’articulation concernée, suivie d’un examen d’imagerie (scanner ou IRM) pour obtenir des images détaillées des structures internes. L’examen est réalisé en ambulatoire, dans un centre d’imagerie, et dure en moyenne 30 à 45 minutes.
Le patient est installé en position allongée, le pied dégagé et calé pour éviter les mouvements. Après désinfection rigoureuse de la peau, le radiologue procède à une anesthésie locale pour rendre le geste quasiment indolore. Une aiguille fine est ensuite introduite avec précision dans l’articulation ciblée, sous contrôle radiographique ou échographique. Le produit de contraste est injecté en petite quantité, ce qui permet de tapisser les surfaces articulaires et de révéler d’éventuelles lésions.
Une fois l’injection terminée, l’aiguille est retirée et l’imagerie est réalisée immédiatement. En cas d’arthroscanner, le patient est transféré vers la salle de scanner où des coupes fines sont acquises. Si une arthro-IRM est prévue, l’imagerie est réalisée dans l’appareil IRM. Les images sont ensuite analysées par le radiologue, qui transmet un compte-rendu détaillé au médecin prescripteur.
L’examen est bien toléré et ne nécessite pas de surveillance particulière après réalisation. Une gêne passagère peut survenir au niveau du pied, mais elle disparaît généralement dans les heures qui suivent.
L’arthrographie du pied est un examen peu douloureux, notamment grâce à l’utilisation systématique d’une anesthésie locale. Le radiologue commence par désensibiliser la zone avec une fine aiguille, ce qui provoque une sensation comparable à celle d’une prise de sang. Une fois la peau et les tissus superficiels anesthésiés, l’introduction de l’aiguille dans l’articulation se fait sans douleur significative.
Lors de l’injection du produit de contraste, une légère sensation de pression peut être ressentie, liée à la distension temporaire de la capsule articulaire. Cette sensation est brève et disparaît rapidement après le retrait de l’aiguille. Certains patients décrivent un inconfort plus que de la douleur, notamment s’il existe déjà une sensibilité articulaire au repos.
Après l’examen, une gêne modérée peut persister pendant quelques heures : raideur du pied, impression de gonflement ou douleur diffuse. Ces symptômes sont transitoires et peuvent être soulagés par du repos, l’application de glace ou la prise ponctuelle d’un antalgique léger. En l’absence de complications, la douleur ne dure pas plus de 24 à 48 heures.
L’arthrographie du pied est un examen généralement sûr, réalisé dans des conditions d’asepsie rigoureuses. Les complications sont rares, mais comme pour toute procédure invasive, certains risques existent. Le plus fréquent est un inconfort temporaire au niveau du site d’injection, pouvant durer quelques heures. Une inflammation légère ou un petit hématome peuvent apparaître, mais disparaissent spontanément sans traitement particulier.
Le risque d’infection articulaire est exceptionnel, notamment grâce au respect strict des règles d’hygiène et à l’utilisation de matériel stérile à usage unique. En cas de douleur persistante, de gonflement important, de rougeur ou de fièvre dans les jours suivant l’examen, il est conseillé de consulter sans délai.
Il existe aussi un très faible risque de réaction allergique au produit de contraste, en particulier chez les patients ayant des antécédents connus d’allergies à l’iode (pour un scanner) ou au gadolinium (pour une IRM). Ces situations doivent être signalées avant l’examen pour adapter la prise en charge.
Parmi les contre-indications temporaires figurent une infection locale au niveau du pied, une plaie ouverte ou une fièvre récente. Certains traitements anticoagulants peuvent nécessiter une adaptation. La grossesse est une contre-indication relative si l’imagerie associée implique des rayons X.
Après une arthrographie du pied, le patient peut en principe reprendre ses activités normales dès la fin de l’examen, mais il est recommandé d’observer un repos relatif pendant les heures qui suivent. Une gêne articulaire légère est fréquente, notamment une sensation de pression, de raideur ou un inconfort à la marche. Cette gêne disparaît en général dans les 24 à 48 heures.
Il est conseillé d’éviter les efforts physiques importants, la course ou les déplacements prolongés le jour même. Une activité douce, comme la marche lente, est possible si la douleur le permet. En cas de douleur modérée, l’application de glace sur le pied et la prise ponctuelle d’un antalgique peuvent être proposées. Il est préférable de surélever le pied au repos, surtout si un léger gonflement survient.
La reprise du sport ou d’un travail sollicitant fortement le pied peut être envisagée dès le lendemain si l’examen a été bien toléré. En cas d’intervention thérapeutique programmée, l’arthrographie fournit les éléments nécessaires à une prise de décision rapide. Le compte-rendu d’examen est généralement transmis au médecin prescripteur dans un délai court, accompagné des images.
L’arthrographie du pied fournit des images très précises des structures articulaires internes, en particulier lorsqu’elle est couplée à une IRM ou un scanner. Grâce au produit de contraste injecté, elle permet de mettre en évidence des lésions parfois invisibles sur les examens classiques : fissures du cartilage, déchirures ligamentaires, anomalies de la capsule articulaire, synovites, ou encore petits corps étrangers intra-articulaires.
Chez les patients souffrant de douleurs persistantes sans explication claire à la radiographie ou à l’échographie, l’arthrographie peut révéler une pathologie insoupçonnée, comme un conflit articulaire, une lésion post-traumatique ancienne ou une instabilité chronique. Elle est également utile pour évaluer les suites d’une opération ou guider une éventuelle décision chirurgicale.
Les images obtenues sont interprétées par le radiologue, qui transmet un compte-rendu détaillé au médecin prescripteur, souvent sous 24 à 48 heures. Ce compte-rendu précise la nature, la localisation et l’importance des lésions détectées, et constitue un appui essentiel pour orienter le traitement le plus adapté : médical, rééducatif ou chirurgical.
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