L’arthrographie du genou est un examen d’imagerie médicale de spécialité, destiné à explorer avec une grande précision l’intérieur de l’articulation fémoro-tibiale. Elle repose sur l’injection d’un produit de contraste directement dans la cavité articulaire, sous contrôle radiologique, suivie d’une acquisition d’images par IRM ou scanner. Cette méthode permet de visualiser en détail les structures anatomiques internes du genou, telles que les ménisques, les ligaments, le cartilage articulaire, la membrane synoviale et la capsule articulaire.
Cet examen est principalement indiqué lorsque des douleurs persistantes, des blocages, une instabilité ou des gonflements récurrents ne sont pas expliqués par les examens conventionnels comme la radiographie, l’échographie ou même une IRM simple. Il est particulièrement utile pour détecter des lésions méniscales complexes, des fissures cartilagineuses subtiles, des anomalies ligamentaires (notamment des ligaments croisés), ou encore des corps étrangers intra-articulaires.
L’arthrographie du genou est aussi largement prescrite dans le cadre d’un bilan post-opératoire, par exemple après une suture méniscale, une reconstruction ligamentaire, ou la pose d’une prothèse partielle. Elle permet alors de vérifier la bonne intégration des structures réparées, d’identifier une complication ou de guider une éventuelle réintervention. Elle est également utile pour préparer un geste thérapeutique, comme une arthroscopie ou une infiltration ciblée.
Réalisée par un radiologue expérimenté dans des conditions d’asepsie rigoureuses, l’arthrographie est un examen peu invasif, généralement bien toléré. Grâce à la qualité des images obtenues et à la finesse d’analyse qu’elle permet, cette technique constitue une aide précieuse dans la prise en charge des pathologies articulaires du genou, qu’elles soient traumatiques, dégénératives ou post-chirurgicales.
L’arthrographie du genou est prescrite lorsqu’une douleur persistante, une gêne articulaire, une instabilité ou un gonflement inexpliqué nécessite une exploration plus précise que celle offerte par une radiographie ou une IRM conventionnelle. Elle permet de visualiser en détail les structures intra-articulaires, grâce à l’injection d’un produit de contraste qui rend les anomalies plus visibles lors d’un examen par imagerie en coupe (scanner ou IRM).
Cet examen est particulièrement utile dans plusieurs contextes cliniques. Il est prescrit en cas de suspicion de lésion méniscale complexe ou de fissure cartilagineuse difficilement visible sur des imageries standards. Il permet aussi de mettre en évidence une atteinte des ligaments croisés, des anomalies de la membrane synoviale, ou la présence d’un corps étranger intra-articulaire.
Dans le cadre post-opératoire, l’arthrographie est souvent utilisée pour évaluer l’état d’un genou opéré : contrôle d’une reconstruction ligamentaire, d’une réparation méniscale, ou d’un implant. Elle aide à diagnostiquer une récidive de lésion ou une complication, et peut aussi orienter une décision thérapeutique.
L’examen est également prescrit en préparation d’une intervention chirurgicale ou pour guider une infiltration thérapeutique, lorsqu’un geste doit être précisément ciblé. Grâce à sa capacité à révéler des anomalies non détectables autrement, l’arthrographie du genou est aujourd’hui un outil de référence dans le diagnostic des pathologies articulaires complexes.
L’arthrographie du genou se déroule en deux temps : l’injection du produit de contraste dans l’articulation, suivie d’un examen d’imagerie – généralement un scanner ou une IRM – pour obtenir une analyse détaillée des structures internes du genou. L’ensemble de la procédure est réalisé en ambulatoire, sans hospitalisation, dans un environnement médical stérile et sécurisé.
Le patient est installé allongé sur une table d’examen, le genou légèrement fléchi pour permettre un accès optimal à l’articulation. Après une désinfection rigoureuse de la peau et la mise en place de champs stériles, le radiologue procède à une anesthésie locale. Cela permet de rendre la procédure quasiment indolore. Une fois la zone insensibilisée, une aiguille fine est introduite dans l’espace articulaire sous contrôle radiographique ou échographique pour garantir une précision optimale.
Le radiologue injecte ensuite un faible volume de produit de contraste iodé ou gadoliné. Ce produit se répartit dans les différentes cavités de l’articulation, mettant en évidence les éventuelles anomalies des ménisques, du cartilage, des ligaments ou de la synoviale. Une fois l’injection terminée, l’aiguille est retirée et l’examen d’imagerie est réalisé sans attendre, afin que le produit de contraste soit encore bien visible.
Le patient est ensuite conduit en salle de scanner ou d’IRM, où les images sont acquises selon un protocole spécifique au genou. Ces clichés sont ensuite analysés par le radiologue, qui rédige un compte-rendu détaillé à transmettre au médecin prescripteur.
La durée totale de l’examen, injection et imagerie comprises, est d’environ 30 à 45 minutes. Le patient peut regagner son domicile le jour même, avec quelques précautions simples à respecter pour limiter toute gêne après l’examen.
L’arthrographie du genou est un examen bien toléré, dont la réalisation est encadrée médicalement afin de limiter au maximum l’inconfort pour le patient. La procédure débute par une anesthésie locale au point d’injection, ce qui rend l’introduction de l’aiguille quasi indolore. La sensation ressentie est généralement comparable à celle d’une simple prise de sang ou d’une infiltration.
Lors de l’injection du produit de contraste, une légère sensation de pression ou de tension peut survenir dans l’articulation, en raison de la distension temporaire de la cavité articulaire. Cette sensation est brève, sans douleur franche, et disparaît généralement dès la fin de l’examen.
Dans les heures suivant l’arthrographie, il est fréquent de ressentir une légère gêne au niveau du genou, voire une raideur ou une sensation de « genou plein ». Ces symptômes sont transitoires et ne durent que quelques heures. Ils ne nécessitent pas de traitement spécifique, si ce n’est du repos, l’application de glace localement, ou, si besoin, un antalgique léger.
En résumé, l’examen n’est pas considéré comme douloureux lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions techniques, par un radiologue expérimenté. La gêne, lorsqu’elle existe, reste minime et de courte durée, ce qui permet une reprise rapide des activités quotidiennes.
L’arthrographie du genou ne nécessite pas de préparation lourde, mais quelques consignes simples doivent être respectées pour garantir la bonne réalisation de l’examen. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun, sauf si l’examen est couplé à une IRM ou un scanner sous conditions particulières. Le patient peut donc manger, boire et prendre ses traitements habituels, sauf avis contraire du centre d’imagerie.
Il est recommandé de porter des vêtements confortables et faciles à retirer, le genou devant être accessible pour l’injection. Il est conseillé d’éviter l’application de crèmes ou de pommades sur la peau de la jambe à examiner le jour de l’examen, afin de ne pas interférer avec l’asepsie.
Le patient doit informer l’équipe médicale de tout antécédent d’allergie, en particulier aux produits iodés ou gadolinés, ainsi que de ses éventuels traitements anticoagulants. Une adaptation du protocole peut être nécessaire selon le cas. De même, toute infection locale, fièvre ou blessure cutanée au niveau du genou doit être signalée, car cela peut conduire à reporter l’examen.
Il n’est généralement pas nécessaire d’être accompagné, l’examen se déroulant rapidement et ne nécessitant pas de surveillance prolongée. Toutefois, si une gêne modérée apparaît après l’injection, il peut être plus confortable de se faire raccompagner.
Dans la grande majorité des cas, il est possible de reprendre ses activités normales le jour même ou dès le lendemain d’une arthrographie du genou. Toutefois, une gêne articulaire temporaire peut persister quelques heures après l’examen, en raison de la présence résiduelle du produit de contraste ou d’une légère irritation locale. Cette sensation se traduit généralement par une raideur, une tension ou une légère douleur lors de la mobilisation du genou.
Il est conseillé de limiter les efforts physiques importants dans les heures suivant l’examen, notamment les activités sportives, le port de charges lourdes, ou les mouvements répétitifs sollicitant fortement le genou. Une reprise douce et progressive est préférable, selon le niveau de confort ressenti. En cas de gêne persistante, l’application de glace, l’élévation de la jambe ou la prise ponctuelle d’un antalgique léger peuvent suffire à soulager les symptômes.
La conduite automobile est possible si le patient se sent à l’aise, surtout si le genou concerné n’est pas celui utilisé pour la pédale d’accélérateur. En cas de doute, il est préférable de s’abstenir quelques heures et d’être accompagné.
L’arthrographie étant un examen diagnostique et non un acte thérapeutique, elle ne laisse pas de séquelle ni de restriction à moyen terme. Les résultats sont interprétés par le radiologue et transmis au médecin prescripteur pour guider les décisions de prise en charge. Si une infiltration a été réalisée au cours de l’examen, des recommandations spécifiques peuvent être ajoutées.
L’arthrographie du genou fournit des images de très haute précision qui permettent d’explorer les structures internes de l’articulation en détail. Grâce à l’injection du produit de contraste, les contours des ménisques, du cartilage, des ligaments croisés, de la capsule articulaire et de la membrane synoviale deviennent nettement visibles, ce qui améliore considérablement la capacité diagnostique de l’IRM ou du scanner qui suit.
Les résultats permettent ainsi de détecter une déchirure méniscale, une fissure cartilagineuse, une lésion des ligaments ou un corps étranger intra-articulaire. Ils sont également utiles pour évaluer les suites d’une chirurgie, identifier des complications ou affiner une indication opératoire. En cas d’infiltration réalisée dans le même temps, l’examen peut également avoir un effet thérapeutique temporaire.
Les images sont interprétées par le radiologue, qui transmet un compte-rendu détaillé au médecin prescripteur, souvent dans les 24 à 48 heures. Celui-ci pourra alors poser un diagnostic plus précis, ajuster le traitement ou orienter le patient vers une prise en charge spécialisée si nécessaire.
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