L’échographie des glandes salivaires est une technique d’imagerie médicale non invasive qui permet d’explorer avec précision les principales glandes productrices de salive, situées dans la région du visage et du cou. Utilisant les ultrasons, elle permet une analyse en temps réel des tissus glandulaires, sans recours aux rayons X, ce qui en fait un examen de première intention en cas de gonflement, douleur ou masse palpable dans cette zone anatomique.
Les glandes étudiées sont principalement les parotides, situées en avant et en dessous de l’oreille, les glandes sous-maxillaires, placées sous la mâchoire inférieure, et dans certains cas, les glandes sublinguales, localisées sous la langue. L’examen permet d’observer leur taille, leur symétrie, leur échostructure interne, ainsi que l’aspect des canaux excréteurs qui véhiculent la salive.
L’échographie est particulièrement performante pour détecter des anomalies fréquentes comme des lithiases salivaires (petits calculs obstruant les canaux), des kystes, des nodules solides ou mixtes, des abcès ou des modifications inflammatoires. Elle est aussi très utile dans le cadre de pathologies auto-immunes telles que le syndrome de Sjögren, qui entraîne une inflammation chronique des glandes salivaires et une sécheresse buccale importante.
L’examen permet également de distinguer une origine infectieuse, inflammatoire ou tumorale d’un gonflement glandulaire, ce qui est essentiel pour orienter la suite des investigations et déterminer la prise en charge appropriée. Dans certains cas, il peut être complété par une IRM, un scanner ou une cytoponction, notamment en cas de lésion suspecte ou de masse inexpliquée.
Réalisée en consultation externe, l’échographie est indolore, rapide (moins de 15 minutes en général), et ne nécessite aucune préparation particulière. Elle peut être prescrite par un médecin généraliste, un ORL, un stomatologue ou un spécialiste en médecine interne, et ses résultats sont souvent disponibles rapidement.
Grâce à sa fiabilité diagnostique, à son accessibilité et à l’absence de contre-indications, l’échographie des glandes salivaires est aujourd’hui un outil incontournable en imagerie ORL, utilisé aussi bien pour le dépistage que pour le suivi de nombreuses affections.
L’échographie des glandes salivaires est prescrite pour analyser un gonflement, une douleur ou une masse anormale au niveau du visage, du cou ou de la mâchoire. Elle permet de visualiser les glandes parotides, sous-maxillaires et parfois sublinguales, afin d’en déterminer la cause.
Les principales indications incluent :
L’échographie permet ainsi de détecter rapidement s’il s’agit d’un kyste, d’un abcès, d’une tumeur bénigne ou suspecte, et oriente la prise en charge ou les examens complémentaires nécessaires.
Une échographie des glandes salivaires peut être indiquée en présence de symptômes localisés dans la région des joues, sous la mâchoire ou sous la langue. Les plus fréquents sont :
Ces symptômes peuvent être dus à des infections, des calculs, des tumeurs, ou des inflammations chroniques, et nécessitent une exploration ciblée pour orienter le diagnostic.
L’échographie des glandes salivaires est un examen simple, indolore et non invasif, qui se déroule en consultation, sans injection ni préparation particulière.
Le patient est allongé ou en position semi-assise, tête légèrement tournée ou inclinée selon la glande à examiner. Le médecin applique un gel transparent sur la peau, au niveau des zones concernées (devant l’oreille, sous la mâchoire, sous le menton). Une petite sonde d’échographie est ensuite déplacée doucement pour visualiser les glandes et les canaux salivaires.
L’examen dure en moyenne 10 à 20 minutes. Le radiologue peut observer les deux côtés à titre comparatif et utiliser le mode Doppler si nécessaire, pour évaluer la vascularisation ou rechercher un calcul dans un canal.
Le patient peut reprendre ses activités immédiatement après. Les résultats sont généralement interprétés dans la foulée et un compte-rendu est transmis au médecin prescripteur.
Oui, l’échographie est l’examen de référence pour détecter un calcul salivaire (lithiase) ou une masse suspecte dans une glande salivaire.
L’examen peut aussi révéler d’autres anomalies comme des kystes, abcès, hypertrophies glandulaires ou signes inflammatoires, très utiles pour affiner le diagnostic.
Aucune préparation particulière n’est nécessaire avant de passer une échographie des glandes salivaires. Il s’agit d’un examen simple, indolore et rapide, qui ne nécessite ni jeûne, ni modification du régime alimentaire. Le patient peut ainsi boire, manger et prendre ses traitements habituels avant l’examen, sauf indication contraire du médecin.
Il est néanmoins recommandé d’adopter une hygiène bucco-dentaire soignée le jour de l’examen, surtout en cas de suspicion d’infection salivaire. Brosser les dents et éviter les résidus alimentaires dans la bouche contribue à un meilleur confort pendant la procédure. Il est également conseillé de ne pas mâcher de chewing-gum ni de stimuler excessivement la salivation juste avant l’examen, car cela pourrait modifier temporairement l’apparence des glandes et gêner l’analyse.
Concernant la tenue, il est préférable de porter des vêtements confortables laissant le cou, le menton et la mâchoire accessibles, car le radiologue devra positionner la sonde à différents endroits autour de la région cervicale et maxillaire.
Avant de commencer l’examen, le médecin radiologue peut poser quelques questions cliniques ciblées pour orienter son analyse : nature des symptômes, durée d’évolution, épisodes d’infection ORL récents, traitements en cours ou antécédents dentaires. Ces éléments permettent de mieux interpréter les images obtenues.
Enfin, dans certains cas, si une exploration complémentaire est envisagée (IRM, scanner, ou biopsie à l’aiguille fine), des consignes spécifiques seront données à l’issue de l’échographie en fonction des résultats observés.
L’échographie est l’examen de première intention pour explorer les glandes salivaires. Elle est rapide, non invasive, sans irradiation, et permet d’analyser en temps réel la forme, la structure et la vascularisation des glandes ainsi que de détecter des calculs, kystes, nodules ou signes d’infection.
L’IRM est souvent utilisée en complément de l’échographie, notamment pour évaluer plus finement une masse suspecte, visualiser les canaux salivaires profonds, ou en cas de suspicion de pathologie tumorale ou auto-immune (comme le syndrome de Sjögren). Elle offre une meilleure résolution des tissus mous mais est plus longue et coûteuse.
Le scanner (TDM) est réservé à certaines indications spécifiques, comme la recherche de petits calculs non visibles à l’échographie, ou l’évaluation des structures osseuses, par exemple en cas d’extension tumorale. Il expose toutefois à des rayons X, ce qui limite son usage en première intention.