La radiographie de la cheville est un examen d’imagerie utilisant les rayons X pour analyser les os de la cheville, la position des articulations et l’intégrité des surfaces articulaires. Elle est réalisée en première intention lorsqu’une douleur apparaît après une chute, une torsion ou un traumatisme sportif, car la cheville est l’une des articulations les plus exposées aux entorses et aux fractures.
Cet examen permet d’évaluer l’état du tibia, du péroné (fibula) et de l’astragale, mais aussi d’identifier un déplacement articulaire ou un arrachement osseux souvent associé aux entorses sévères. Il est également utile lorsqu’une douleur persiste depuis plusieurs jours sans traumatisme clairement identifié, afin de rechercher une fissure, une arthrose débutante ou une inflammation articulaire.
La radiographie de la cheville est rapide, indolore et très informative. Elle aide le radiologue à déterminer la nature exacte de la lésion et oriente le traitement : immobilisation, repos, rééducation ou examens complémentaires comme l’IRM en cas de suspicion de lésion ligamentaire. Grâce à sa simplicité et à son efficacité, elle constitue le premier outil diagnostique pour comprendre l’origine d’une douleur ou d’un gonflement de la cheville.
Une radiographie de la cheville est recommandée dès qu’une douleur, un gonflement ou une difficulté à poser le pied au sol survient après un traumatisme. Elle constitue l’examen de référence pour faire la différence entre une entorse simple et une fracture, ce qui est essentiel pour adapter la prise en charge dès les premières heures.
Elle est principalement prescrite après une torsion ou une chute, lorsque la cheville devient douloureuse, gonflée ou difficile à mobiliser. La radiographie permet alors d’identifier une fracture du péroné, une fracture de la malléole, un arrachement osseux, ou encore un déplacement articulaire souvent associé aux entorses sévères.
Même en l’absence de choc, l’examen est utile lorsqu’une douleur persiste depuis plusieurs jours, gêne la marche ou s’accompagne d’une sensation d’instabilité. La radiographie peut alors révéler une fissure, un début d’arthrose, un élargissement de l’articulation, ou une ancienne lésion qui n’a pas correctement cicatrisé.
Elle est également prescrite dans le suivi d’une fracture déjà diagnostiquée afin de vérifier la consolidation osseuse, contrôler la position d’un plâtre, ou s’assurer que le matériel chirurgical (vis, plaque, broche) reste bien en place après une opération.
Enfin, la radiographie de la cheville est utilisée pour évaluer des douleurs chroniques, notamment chez les sportifs ou les personnes présentant des antécédents d’entorse à répétition, afin de dépister une instabilité ou une dégradation progressive de l’articulation.
La radiographie de la cheville est un examen simple, rapide et totalement indolore. Elle ne nécessite aucune préparation particulière et se réalise généralement en quelques minutes seulement.
Le patient est installé debout ou allongé selon le contexte, notamment en cas de douleur importante. Le manipulateur en radiologie positionne ensuite la cheville de manière à obtenir plusieurs clichés, le plus souvent une incidence de face, une incidence de profil et parfois une incidence oblique. Ces différentes vues permettent d’examiner avec précision le tibia, le péroné, l’astragale et l’articulation tibio-talienne.
En cas de traumatisme récent, les mouvements sont limités autant que possible pour éviter toute douleur inutile. L’équipe guide doucement le patient afin d’obtenir une position stable et confortable. L’exposition aux rayons X est très brève, et le patient ne ressent absolument rien pendant la prise de clichés.
Il est simplement demandé de rester immobile quelques secondes afin d’obtenir une image nette. Une fois les clichés réalisés, le radiologue analyse les images pour détecter une fracture, une fissure, un arrachement osseux, un épanchement articulaire ou tout autre signe pouvant expliquer la douleur.
Le compte rendu est généralement disponible rapidement, souvent dans la même journée, afin de permettre une prise en charge immédiate si cela est nécessaire. L’examen étant non invasif et sans effet secondaire, le patient peut reprendre ses activités normales après la radiographie, sauf consigne contraire liée au diagnostic suspecté.
Il peut être difficile de savoir si une simple entorse suffit à expliquer la douleur, ou si une fracture doit être recherchée. La radiographie de la cheville est indiquée dès que certains signes apparaissent après une chute, une torsion ou un choc.
Une radiographie est nécessaire si la douleur est intense dès le traumatisme, empêche de poser le pied au sol ou oblige à boiter fortement. L’incapacité à marcher plus de quelques pas sans soutien est un signe fréquent de fracture ou d’arrachement osseux. Le gonflement rapide de la cheville, l’apparition d’un hématome important ou une déformation visible doivent également alerter, car ils traduisent un traumatisme plus sérieux que l’entorse habituelle.
Même lorsque la douleur semble modérée au départ, il est recommandé de faire une radiographie si la cheville reste douloureuse après quelques jours, s’il persiste une sensation d’instabilité, ou si la mobilité devient difficile. Certaines fissures osseuses sont très discrètes et peuvent passer inaperçues sans imagerie.
La radiographie est également utile lorsque la douleur survient sans traumatisme identifié, par exemple à la marche ou à l’effort. Elle permet alors de vérifier l’absence de lésion ancienne, d’arthrose débutante ou de calcifications pouvant provoquer une gêne.
En résumé, toute douleur invalidante, persistante ou associée à un gonflement important justifie de réaliser une radiographie de la cheville pour éliminer une fracture et orienter la prise en charge.
La radiographie de la cheville est l’examen de référence pour savoir s’il existe une fracture. Elle permet de visualiser clairement les malléoles, le péroné, le tibia et l’astragale afin d’identifier une fracture, une fissure ou un arrachement osseux. Dès qu’un traumatisme est important, la radiographie est indispensable pour écarter ces lésions, car une entorse sévère et une fracture peuvent donner des symptômes très proches.
En revanche, la radiographie ne permet pas d’évaluer directement les ligaments, qui sont les structures principalement touchées lors d’une entorse. Si les os sont intacts mais que la douleur reste importante, la radiographie confirme simplement l’absence de fracture, mais ne permet pas à elle seule de mesurer la gravité de l’entorse.
Lorsque l’examen clinique laisse penser que les ligaments peuvent être très atteints, ou si la douleur persiste malgré un traitement adapté, des examens complémentaires peuvent être recommandés :
• L’IRM, pour analyser les ligaments, les tendons, les cartilages et rechercher une entorse grave ou une lésion associée.
• Le scanner, en cas de suspicion de fracture fine ou de lésion articulaire difficile à voir en radiographie.
Dans la plupart des cas, la radiographie suffit pour exclure une fracture et orienter les premiers soins. Les examens complémentaires ne sont prescrits que si la situation le nécessite.
La radiographie de la cheville est un examen totalement indolore et sans effet secondaire. Elle n’a aucune incidence directe sur la marche ou l’activité physique, ce qui signifie qu’il est tout à fait possible de marcher après l’examen. Cependant, la question essentielle n’est pas liée à la radiographie elle-même, mais au diagnostic posé grâce aux images.
Si la radiographie ne montre aucune fracture et que le traumatisme correspond à une entorse simple, la marche reste possible, mais elle doit être progressive et prudente. Le médecin ou le radiologue peut recommander du repos, une attelle ou une période limitée de mise en charge selon l’intensité de la douleur et le degré d’entorse suspecté.
Si la radiographie met en évidence une fissure, une fracture ou un arrachement osseux, il est indispensable de ne pas reprendre la marche sans avis médical. Une immobilisation ou un arrêt de l’appui peut être nécessaire afin de permettre à l’os de cicatriser correctement. Marcher dans ces conditions pourrait aggraver la lésion.
En ce qui concerne le sport, la radiographie ne contre-indique rien en elle-même, mais la reprise dépend entièrement du diagnostic. Après une entorse légère, un retour progressif à l’activité physique peut être envisagé après quelques jours ou semaines. En cas de fracture, la reprise sportive est strictement encadrée et ne peut se faire qu’après consolidation complète.
En résumé, marcher ou faire du sport après une radiographie est possible, mais c’est le résultat de l’examen qui détermine réellement ce que le patient peut faire ou éviter.
Les résultats d’une radiographie de la cheville sont généralement disponibles très rapidement. Dans la plupart des centres d’imagerie, le radiologue analyse les clichés juste après leur réalisation, ce qui permet d’obtenir un compte rendu le jour même.
En cas de traumatisme récent, avec suspicion de fracture ou d’arrachement osseux, la lecture est prioritaire afin de permettre une prise en charge immédiate. Cela permet d’organiser rapidement une immobilisation, un arrêt de l’appui, une mise sous attelle ou, plus rarement, un avis orthopédique urgent.
Pour les examens programmés, les résultats sont également transmis dans un délai court, parfois via un espace sécurisé accessible en ligne. Le patient récupère ainsi ses clichés et l’interprétation médicale sans attendre plusieurs jours.
En moyenne, il faut compter entre quelques minutes et quelques heures pour recevoir les résultats d’une radiographie de la cheville, ce qui aide à orienter rapidement le traitement et à éviter les complications en cas de fracture.
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