La radiographie des genoux est un examen d’imagerie médicale utilisant les rayons X pour analyser les structures osseuses du genou. Elle permet d’obtenir des images précises du fémur distal, du tibia proximal et de la rotule, ainsi que des surfaces articulaires. Il s’agit de l’examen de première intention lorsque survient une douleur du genou, un traumatisme, un gonflement ou une gêne à la marche. Elle offre une vision claire de l’os et des articulations, ce qui permet d’orienter rapidement le diagnostic.
La radiographie est particulièrement utile pour dépister une fracture, une fissure, un arrachement osseux ou une lésion liée à un choc direct. Elle permet aussi d’évaluer l’usure du cartilage à travers l’étude de l’espace articulaire et donc de diagnostiquer une arthrose du genou. Certaines déformations comme le genu varum ou le genu valgum peuvent également être analysées grâce à des clichés en position debout, qui reflètent la manière dont le poids du corps s’exerce sur les genoux.
Cet examen est rapide, indolore et ne nécessite aucune préparation. Il est souvent demandé en première étape avant d’envisager une IRM ou un scanner lorsque les douleurs persistent ou que les tissus mous doivent être étudiés plus précisément. La radiographie des genoux constitue ainsi un outil fiable et accessible pour comprendre l’origine d’une douleur, d’un blocage ou d’un traumatisme au niveau de cette articulation essentielle à la marche.
La radiographie des genoux est prescrite lorsqu’un patient présente une douleur persistante, une gêne à la marche ou lorsqu’un traumatisme survient au niveau de l’articulation. Elle fait partie des examens de première intention car elle permet d’obtenir rapidement des informations fiables sur l’état des os et des surfaces articulaires.
Elle est indiquée après une chute, un choc direct, une torsion ou un accident sportif. La radiographie permet alors de rechercher une fracture, une fissure, un arrachement osseux ou une luxation de la rotule. Dans les suites d’un traumatisme, elle aide aussi à détecter un épanchement articulaire visible indirectement par certains signes radiologiques.
En dehors des traumatismes, elle est souvent prescrite pour évaluer une douleur chronique ou progressive du genou. L’examen permet de dépister une arthrose, d’étudier l’espace articulaire, de visualiser des déformations osseuses ou de contrôler l’évolution d’une pathologie déjà connue. Il est également utile en cas de suspicion de maladie inflammatoire, d’infection osseuse ou d’atteinte métabolique.
La radiographie joue aussi un rôle important dans le bilan préopératoire ou post-opératoire, notamment pour les prothèses de genou, pour vérifier la position du matériel ou pour surveiller la consolidation après une fracture. Enfin, elle peut être réalisée pour mesurer l’alignement des membres inférieurs dans le cas d’un genu varum, d’un genu valgum ou d’un trouble postural affectant les genoux.
La radiographie des genoux est un examen simple et rapide qui ne nécessite aucune préparation. À l’arrivée, le patient est installé en fonction de la zone à analyser et de la mobilité de l’articulation. L’objectif est d’obtenir des images précises permettant d’évaluer l’os, la rotule et l’articulation dans son ensemble.
Dans la majorité des cas, l’examen débute par des clichés en position debout, avec appui sur les deux jambes. Cette position permet d’étudier la manière dont le poids du corps se répartit sur les genoux et d’évaluer l’espace articulaire avec plus de réalisme. C’est une étape importante pour diagnostiquer une arthrose ou analyser un désalignement comme un genu varum ou un genu valgum.
D’autres vues sont ensuite réalisées, le plus souvent en position allongée. Le manipulateur positionne la jambe pour obtenir une incidence de face, une incidence de profil et parfois une vue axiale de la rotule, indispensable pour étudier son alignement et rechercher une instabilité ou un syndrome rotulien.
L’examen ne provoque aucune douleur. Cependant, en cas de traumatisme récent ou de forte douleur, l’équipe adapte les mouvements et aide le patient à prendre la position la moins inconfortable possible. Les rayons X sont émis pendant une fraction de seconde et l’exposition est strictement contrôlée.
Une fois les clichés obtenus, le patient peut reprendre immédiatement ses activités, sauf si la douleur nécessite des précautions particulières. Le radiologue analyse ensuite les images pour rechercher une fracture, une déviation articulaire, un signe d’usure ou toute lésion susceptible d’expliquer les symptômes.
La radiographie des genoux est un examen totalement indolore. Les rayons X ne provoquent aucune sensation et aucune injection n’est nécessaire. Le seul inconfort possible provient du positionnement de la jambe, surtout après un traumatisme récent ou en cas de douleur aiguë. Le manipulateur adapte alors l’installation pour éviter toute mobilisation excessive et limiter la gêne.
Sur le plan de la sécurité, la radiographie utilise une dose de rayonnement faible et strictement contrôlée. L’irradiation est concentrée uniquement sur la zone explorée, ce qui en fait un examen sûr, même lorsqu’il doit être réalisé à plusieurs reprises dans le cadre d’un suivi. Les équipements modernes optimisent la dose utilisée tout en garantissant une qualité d’image suffisante pour le diagnostic.
La seule précaution particulière concerne la grossesse. Il est indispensable d’en informer l’équipe médicale afin qu’un examen alternatif puisse être envisagé si nécessaire, comme une échographie ou une IRM, selon la situation clinique.
Dans l’ensemble, la radiographie des genoux est un examen sûr, rapide et bien toléré, largement utilisé pour analyser les os et les surfaces articulaires sans risque majeur pour le patient.
La radiographie des genoux est l’examen de référence pour détecter une fracture. Elle permet de visualiser clairement les traits de fracture, les déplacements osseux, les fissures visibles et les arrachements. Dans la majorité des cas, elle suffit pour confirmer ou écarter une fracture après un traumatisme. Cependant, certaines fractures très fines peuvent demeurer discrètes, en particulier en cas de douleur persistante malgré des clichés normaux. Dans ce type de situation, un scanner peut être proposé pour analyser plus précisément la structure osseuse.
Pour l’arthrose, la radiographie est également l’examen indispensable. Elle permet d’évaluer l’usure du cartilage à travers l’étude de l’espace articulaire. Un rétrécissement de cet espace, la présence d’ostéophytes, une déformation de l’os ou une modification de l’alignement sont autant de signes caractéristiques d’une arthrose du genou. Cet examen permet non seulement de confirmer le diagnostic mais aussi d’en évaluer la sévérité.
En revanche, la radiographie n’analyse pas les structures qui ne sont pas visibles aux rayons X comme les ligaments, les ménisques ou certains tendons. Lorsqu’une lésion de ces tissus est suspectée, notamment après une torsion ou un traumatisme sportif, une IRM peut être nécessaire pour compléter l’exploration.
Ainsi, la radiographie permet dans la plupart des cas de diagnostiquer une fracture ou une arthrose, mais un examen complémentaire peut être utile si une lésion ligamentaire ou méniscale est suspectée.
La radiographie des genoux n’entraîne aucune gêne et n’empêche pas de marcher après l’examen. Les rayons X ne provoquent aucune sensation et l’examen ne nécessite ni anesthésie ni injection. Le patient peut donc se lever immédiatement après les clichés et reprendre ses activités normales.
La question essentielle n’est pas liée à l’examen mais au diagnostic posé. Si la radiographie ne montre aucune fracture et que la douleur est liée à une entorse, un choc ou une inflammation légère, la marche reste possible mais doit être prudente et adaptée aux symptômes. Le médecin peut recommander du repos, une attelle, du froid ou une diminution temporaire de l’activité pour limiter la douleur.
En revanche, si la radiographie révèle une fracture, un arrachement osseux ou une lésion nécessitant une immobilisation, il est indispensable de suivre les consignes médicales. Dans ces cas, marcher sans précaution ou reprendre le sport pourrait aggraver la blessure. Parfois, un appui limité ou l’utilisation de béquilles est nécessaire jusqu’à la consolidation.
Pour le sport, la reprise dépend du diagnostic et de la gravité de la lésion. Une simple contusion permet un retour rapide à l’activité, tandis qu’une entorse importante, une lésion cartilagineuse ou une fracture demandent un délai plus long, souvent associé à une rééducation. Le médecin donne alors des recommandations personnalisées pour une reprise en sécurité.
En résumé, il est possible de marcher après une radiographie des genoux, mais la possibilité de reprendre le sport dépend entièrement des résultats de l’examen et de l’évolution des symptômes.
Les résultats d’une radiographie des genoux sont généralement disponibles rapidement. Une fois les clichés réalisés, le radiologue analyse les images dans la même journée, ce qui permet d’obtenir un compte rendu dans un délai court. En cas de traumatisme récent ou de suspicion de fracture, la lecture est souvent prioritaire afin de confirmer rapidement le diagnostic et d’orienter la prise en charge, que ce soit une immobilisation, un traitement médicamenteux ou un avis orthopédique.
Pour les examens programmés, les résultats sont également transmis dans un délai rapide, parfois en quelques heures, selon le fonctionnement du centre d’imagerie. Les clichés peuvent souvent être consultés en ligne via un espace sécurisé, ce qui facilite leur transmission au médecin prescripteur.
Ce délai court est essentiel pour permettre un traitement adapté, surtout lorsque la douleur est importante ou que le patient rencontre des difficultés à marcher. Dans certains cas, si les résultats nécessitent des examens complémentaires comme un scanner ou une IRM, le radiologue peut en informer le patient ou recommander un avis spécialisé.
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